(Ottawa) vouloir réduire le financement de CBC / Radio-Canada est “un manque d’amour pour notre pays” à l’époque où “nos moyens de communication sont contrôlés par des oligarques américains du monde de la technologie”. Le ministre du patrimoine canadien, Pascale St-Onge, a fixé une flèche au chef conservateur Pierre Hairy jeudi lors de la présentation de son plan pour assurer l’avenir du diffuseur public.
Publié à 10h30 Mise à jour à 12h51
“La proposition que je fais pour l’avenir de CBC / Radio-Canada est un problème de sécurité nationale et qui devrait faire partie d’un ensemble de mesures qui sont mises en œuvre pour protéger le Canada contre les ingérences étrangères, contre les menaces qui nous sont prises par l’administration Trump et contre l’hégémonie et l’endroit occupé par les hommes les plus riches de la planète dans l’espace public pour la discussion, le débat et l’information “, a-t-elle affirmé franchement lors d’une conférence de presse jeudi.
Interdire la publicité dans les émissions d’informations et les coûts d’abonnement, augmenter considérablement le financement CBC / Radio-Canada et assurer une plus grande séparation entre les services français et anglais. Ce sont quelques-unes de ses recommandations pour moderniser le diffuseur public.
Son plan sur l’avenir de CBC / Radio-Canada était attendu depuis l’automne. Nous comprenons que le projet de loi était prêt, mais qu’il ne pouvait pas être déposé en raison du dysfonctionnement de la Chambre des communes l’automne dernier. Ce n’est donc pas elle qui dirigera ce projet jusqu’à la fin, car elle a confirmé qu’elle n’allait pas demander à nouveau un mandat lors des prochaines élections fédérales afin d’être présente pour son bébé né en novembre.
Cependant, elle s’attend à ce que ses recommandations soient prises en compte par le prochain chef du Parti libéral du Canada (PLC) et que cette personne s’engage à modifier le Loi de diffusion S’il forme le prochain gouvernement.
Dans son rapport de 17 pages, elle suggère presque le double du financement de CBC / Radio-Canada pour rejoindre la moyenne des pays du G7 et enregistrer cette formule de financement dans la législation afin que toute réduction de son budget fait l’objet d’un débat et un vote au Parlement. Actuellement, les services de diffuseur public coûtent 33 $ par habitant contre un peu plus de 62 $ pour d’autres pays du G7.
Elle recommande également d’interdire à la radio-canade de diffuser de la publicité lors de ses nouveaux problèmes d’information et d’affaires publiques sur toutes ses plateformes. Les radiodiffuseurs privés auraient ainsi accès à des revenus publicitaires quantifiés entre 100 et 200 millions de dollars.
Elle espère également que les frais d’abonnement pour ses services numériques tels que The Extra par tou.tv sont également interdits.
En outre, le ministre St-Onge estime que la façon dont la PDG de CBC / Radio-Canada doit être examinée est nommée pour éviter toute perception négative sur son indépendance. Cette nomination doit être effectuée par le conseil d’administration et non par le gouvernement comme c’est le cas actuellement.
Enfin, il propose d’assurer une plus grande séparation entre les services français et anglais avec la création de deux comités distincts au conseil d’administration.
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