Home » International » Ce que cache réellement la « transformation » d’Emmanuel Macron

Ce que cache réellement la « transformation » d’Emmanuel Macron

by Nouvelles
Ce que cache réellement la « transformation » d’Emmanuel Macron

Au cours des deux derniers mois, le président français Emmanuel Macrona allumé le monde entier aux bons feux avec ses positions et ses positions sur la Russie et Vladimir Poutine.

Macron n’a pas retiré un seul mot de “l’envoi de troupes en Ukraine” qui a enflammé le monde il y a environ un mois. En fait, le président français n’a pas hésité à le répéter après une question connexe, arguant qu’il avait été confronté à la même méfiance, notamment de la part de ses alliés occidentaux, pour l’envoi d’armes à Kiev.

La question est de savoir ce qui a poussé Emmanuel Macron à se transformer d’« agneau » en « loup » et d’homme qui jusqu’à la dernière minute a tenté de convaincre le président russe en 2022 de ne pas envahir l’Ukraine, en leader qui n’hésite pas à parler d’un conflit mondial dans les territoires d’Europe de l’Est afin de vaincre Moscou une fois pour toutes…

La sympathie pas si cachée de Le Pen pour Poutine

Pour beaucoup en France, Macron tente désormais de faire émerger à travers l’Ukraine une relation qui n’est peut-être pas cachée mais qui semble aujourd’hui préoccuper le plus l’opinion publique : celle de l’extrême droite. Marine Le Pen et le président russe.

Le Pen n’a jamais caché sa sympathie pour le chef du Kremlin et elle ne l’est pas trop, ainsi que la manière dont son parti d’extrême droite vote systématiquement contre les sanctions européennes et l’aide à l’Ukraine…

Le Pen, a écrit à plusieurs reprises dans les médias français et internationaux, qu’il est très probable qu’elle soit liée à des fonds russes non précisés, pour lesquels elle a déclaré qu’elle n’avait rien fait d’illégal et qu’elle avait le droit absolu d’avoir parrainages hors de France.

Macron, notent les analystes, tente actuellement de créer un fossé évident entre lui et Le Pen, et les relations avec la Russie sont aujourd’hui extrêmement favorables compte tenu des conditions sur les terrains de guerre.

La tentative de Macron d’apparaître comme le propre leader de l’Europe

Il est clair que Macron ne peut pas être qualifié de dirigeant maigre et stupide. Même ses adversaires les plus fervents lui attribuent un éventail extrêmement large de connaissances et une rapidité de pensée difficile à rencontrer. Mais ce que Macron est incapable de faire, du moins jusqu’à présent, c’est de diriger.

Ses opinions peuvent trouver un écho auprès de millions de Français et d’un plus grand nombre d’Européens, mais les sondages d’opinion ne montrent aucune amélioration, notamment en ce qui concerne les notes de son parti pour les prochaines élections européennes. Macron essaie désormais clairement de se positionner comme le leader de l’Europe et ne veut pas s’épuiser encore davantage chez lui, du moins jusqu’aux Jeux olympiques de l’été prochain. Mais même dans ce domaine, il ne semble pas pouvoir convaincre la majorité des pays membres.

Les Polonais sont clairement de son côté et sont les seuls, en dehors des alliés traditionnels de la France en Europe, à se ranger ouvertement du côté du dirigeant français.

La fracture franco-allemande et le « nein » de Solz.

Mais le fossé entre la France et l’Allemagne a commencé à se creuser à nouveau après des décennies. La visite et les embrassades entre Macron et Scholz vendredi dernier à Berlin ne sont qu’un “maquillage” sur une relation mal vieillissante.

Olaf Solz ne peut pas soutenir son homologue français pour un certain nombre de raisons, la plus importante étant qu’il n’a absolument aucune envie d’entrer dans une guerre comme celle en Ukraine, faisant passer son économie de malade à mourante…

L’Allemagne a été une fois de plus le protagoniste et le point central de ce processus et en a payé le prix à deux reprises. Aujourd’hui, le « nein » de Scholz est la seule réponse que Berlin peut apporter à Paris, mais c’est l’idéal pour Macron qui le présente comme une lacune allemande plutôt que comme une réponse logique.

Le président français est également devenu aujourd’hui une voix de la résistance à la Russie, peut-être parce qu’il sait bien et voit que, que Trump soit élu ou non lors des prochaines élections présidentielles, les États-Unis tenteront de porter la guerre en Ukraine sur la table diplomatique.

Macron n’est pas un belliciste, mais il ne souhaite en aucun cas que Poutine sorte le moins du monde plus fort d’un processus dans lequel l’Occident dans son ensemble s’est aligné contre lui. Macron n’a pas tort lorsqu’il dit qu’une défaite de Poutine est le seul résultat qui ait du sens pour l’Occident, car dans toute autre phase, les revendications russes prendront plus d’ampleur même si elles ne s’expriment pas directement ou brusquement…

Après tout, pour ce qui est de l’invasion de l’Ukraine, Poutine a d’abord tenté et gagné le pari de la Crimée, rattrapant non pas tant l’Ukraine que l’Europe et les États-Unis « endormis » en 2014.

You may also like

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.