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07 septembre 2024 | 18h50
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La fin de l’été a été marquée par une multiplication des attaques contre les personnels soignants du Nord au Sud. Le dernier épisode de ce mois d’août-septembre « noir » pour les médecins et infirmiers a eu lieu à.Hôpital Riuniti de Foggia avec du personnel soignant enfermé dans une pièce pour échapper à la colère de dizaines de parents et amis de un patient décédé après une opération. « L’épisode du Policlinico Riuniti de Foggia – a commenté Antonio De Palma, président national de Nursing Up – a atteint un nouveau record : il nous a laissé consternés et cela n’a pas été facile. Nous n’avons jamais vu 50 personnes s’en prendre à des médecins en même temps et infirmières, obligées de se barricader dans une pièce de quelques mètres carrés, blessant même l’une d’entre elles en lui donnant des coups de pied au visage, en proie, disons-le, aux véritables accès de folie qui ont caractérisé la plupart de ces événements d’actualité. , c’est une nouvelle très récente qu’un des professionnels agressés envisage de démissionner.”
@nicolacostanzo1983 Foggia, 23 ans, décède après une opération : médecins et infirmières agressés par 50 personnes #foggia #médicis #attaqué #mort #fille ♬ son original – NicolaCostanzo
En 2023 – selon les données Anaao-Assomed – en fait, il y a eu 16 000 attaquesdont un tiers sont physiques et dans 70% des cas envers les femmes. Selon le syndicat des infirmières Nursing Up, «coups de pied et coups de poing elles semblent même se retrouver au bas du classement honteux des types de violence. Dans les premières places, il y a même tentatives d’étranglementle tirer les cheveuxle style des arts martiaux donne des coups de pied à hauteur de visage, alors qu’ils abondent, au nom de la pure terreur, menaces de mort verbales et même le apparition d’une arme à feuheureusement un jouet, comme cela s’est produit le 23 août dernier au Serd d’Anzio, sans oublier la batte de baseball qui a fait des ravages le 16 août aux urgences de San Leonardo de Castellammare”.
Propositions pour mettre fin à la violence
“Le navire est plein”, tel est l’essentiel du des appels lancés par de nombreux professionnels de santédes associations médicales aux syndicats jusqu’à la Fédération des autorités sanitaires locales et des hôpitaux, Fiaso. Un tollé qui a également apporté diverses propositions, anciennes et nouvelles, pour endiguer la violence qui vise ceux qui sauvent des vies. Le dernier en date par ordre chronologique est un projet de loi du sénateur FdI, Ignazio Zullo, qui prévoit une sorte de ‘daspo’, une exclusion pour une durée déterminée de la gratuité des soins de santé dans le NHS pour ceux qui commettent des attaques contre le personnel de santé ou des crimes contre les actifs de santé. L’objectif, lit-on dans le DDL, est “d’envoyer un message fort et clair sur la gravité de certaines manifestations violentes dans le secteur de la santé” et d’autre part de “constituer un facteur de dissuasion”.
Le syndicat des infirmières Nursing Up demande plutôt “la présence immédiate de l’armée dans les hôpitaux et la convocation urgente de la Commission de l’ordre public et de la sécurité du ministère de l’Intérieur”. Le syndicat a également rappelé que “au cours du mois d’août que nous venons de quitter, nous avons comptabilisé 34 épisodes de violences, physiques et psychologiques, sur 31 jours”. “. Les syndicats de médecins se sont déclarés “prêts à abandonner les hôpitaux” s’il n’y a pas de “mesures urgentes” contre les attentats et ceux qui les commettent. Anaao et Cimo réclament “un plan extraordinaire de réforme du système de santé et d’urgence”. et immédiatement « une réunion avec le ministre de la Santé afin que soient partagées des mesures urgentes qui puissent avoir un effet dissuasif sur ces rafles insensées ». Appliquer « l’institution de l’arrestation flagrante différée également à ceux qui commettent des actes de violence contre le personnel sanitaire » est le suggestion du président de la Fnomceo, la Fédération Nationale des Ordres des Chirurgiens et Dentistes, Filippo Anelli Mais pas seulement que « nous demandons que les installations hospitalières et les établissements de santé soient surveillés par vidéo de manière à appliquer les sanctions prévues par la loi. aux attaquants”, a souligné Anelli.
L’institution de la flagrance différée « a été introduite à l’origine pour lutter contre les violences lors de manifestations sportives. Son champ d’application a ensuite été étendu, jusqu’à la rédaction du nouvel article 382-bis du Code de procédure pénale, qui le prévoit pour certains délits spécifiques. de violence domestique et de harcèlement criminel qui nécessitent une arrestation en flagrant délit – a rappelé la Fnomceo – Selon cet institut, quiconque, sur la base d’une documentation vidéo-photographique duquel ressort sans équivoque le fait, est l’auteur du délit, à condition que l’arrestation soit effectuée sans plus de 48 heures après les faits”.
Fiaso vise plutôt « une action déterminée des forces de police et du pouvoir judiciaire avec des règles opérationnelles qui nous permettent de procéder à l’arrestation immédiate des responsables. Sans mesures de dissuasion concrètes et opportunes, la situation ne peut pas changer et le risque qu’elle implique de s’habituer aux épisodes » de violences répétées dans les quartiers contre ceux qui, chaque jour et au milieu de mille difficultés, garantissent le droit des citoyens à la santé”.
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