2024-04-10 23:01:53
Le cas du Des camionneurs boliviens décédés au Paraguay en attendant de faire le plein de carburant prend une nouvelle tournure avec les déclarations de Mario Peña, l’un des chauffeurs bloqués à San Antonio.
Angoisse due au manque d’information et aux conditions précaires
Peña, dans une interview accordée à ABC AM 730, a mentionné que la cause des décès n’a pas encore été officiellement déterminée, mais que l’on soupçonne que le stress, le manque de repos et les températures élevées pourraient être des facteurs déterminants.
“Je suis impliqué dans cette situation parce que mes frères meurent de je ne sais quoi”, a déploré Peña, confirmant la mort d’un troisième chauffeur de camion ce mardi. “L’un vient de mourir et ça fait très mal”, a-t-il réitéré.
Les causes possibles des décès
Le chauffeur bolivien a mentionné que le retard de près d’un mois au Paraguay était dû au manque d’agilité des paiements du gouvernement bolivien. À cela s’ajoute le manque d’infrastructures et les conditions précaires dans la propriété « Avispón », où sont bloqués environ 400 camions.
« Nous avons des dettes bancaires, des familles qui nous attendent, des obligations qui nous inquiètent. Nous sommes payés par une entreprise contractante qui conclut un contrat avec l’État bolivien », a déclaré Peña. « Ce qu’on perçoit, c’est qu’il y a des gens fatigués, stressés par la situation qu’on traverse, nous ne sommes pas habitués aux températures élevées. Les conducteurs pensent à la maison, au stress. Je pense que c’est pour cela que ces situations se produisent », a-t-il indiqué.
Manque d’hygiène et conditions inhumaines
Peña a également évoqué le manque d’hygiène dans les locaux, avec seulement quatre salles de bains et quatre douches pour les 400 chauffeurs. De plus, l’endroit devient impraticable après les pluies, à cause de la boue qui s’y accumule.
Un peu de progrès et l’espoir de rentrer à la maison
La seule nouvelle positive est que le carburant a commencé à être chargé dans certains camions depuis lundi, même si la documentation doit encore être ajustée. Dans le cas de Mario, il est au Paraguay depuis 22 jours et espère pouvoir rentrer chez lui auprès de sa famille le plus rapidement possible.
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