Ce que les entreprises doivent apprendre de l’embarras du piratage informatique

La leçon la plus importante pour les entreprises : il n’y a pas d’alternative à une ouverture maximale envers les clients si l’on ne veut pas que les dommages causés à leur image s’aggravent encore après le piratage. L’embarras de cet aveu tardif est bien plus grand aujourd’hui que ne l’aurait été la communication des détails de l’attaque en 2018. D’autant plus que les récentes révélations et l’aveu du mensonge donnent désormais la possibilité aux victimes de piratage informatique de se joindre aux recours collectifs contre le groupe hôtelier ou d’intenter elles-mêmes une action en justice contre l’entreprise. Et pour les victimes de piratage dont les données sont volées – quelle que soit la cyberattaque -, ce cas rappelle qu’il est nécessaire d’échanger dans de brefs délais toute information potentiellement corrompue. Quoi que puisse prétendre l’entreprise dont ils ont été extraits. L’audace des personnes piratées, comme le montre clairement « l’affaire Marriott », est parfois sans limites.