Ce que nous apprend l’an 2000

Aujourd’hui, il semble parfois que la situation soit exactement l’inverse : quiconque accorde trop peu de poids à des stars de la bourse comme Nvidia et Microsoft dans son portefeuille a l’air stupide. Car ce sont presque exclusivement les grandes valeurs technologiques américaines qui tirent les cours boursiers. Ils représentent désormais une part si importante dans les baromètres boursiers les plus importants que seule compte leur évolution.

Cela pourrait vous sembler malsain, mais le fait est que les professionnels de la bourse ont du mal à échapper à cette dynamique. Pour faire simple : quiconque est en retard par rapport aux baromètres boursiers bien connus tels que le S&P 500 ou le MSCI World finira par ajouter des actions Nvidia à son portefeuille. Cela ne doit pas être condamné. Contrairement au tournant du millénaire, le triomphe des valeurs technologiques repose sur les chiffres d’affaires exceptionnels de ces entreprises. Ne pas y participer serait une négligence.

Il existe cependant une similitude désagréable avec les événements du tournant du millénaire. Puisque tout dépend des entreprises technologiques, dès qu’elles déçoivent les attentes, l’euphorie pourrait rapidement prendre fin. Les souvenirs désagréables de l’an 2000 seraient alors à nouveau très présents.