Ce qui reste » avec Franziska Weisz et Wotan Wilke Möhring

Ce qui reste » avec Franziska Weisz et Wotan Wilke Möhring

2024-01-01 13:59:25

Danniversaire dans le « Tatort » de Hambourg et adieu : l’affaire du Nouvel An « What Remains » est le treizième « Tatort » avec Franziska Weisz dans le rôle de la policière fédérale Julia Grosz, et c’est son dernier. En 2016, dans « Wrath of God », la collaboration avec le taciturne Thorsten Falke (Wotan Wilke Möhring) débute à l’aéroport de Hanovre. Puis elle l’a renversé en premier. À l’époque, elle cherchait un nouvel emploi après une mission traumatisante à l’étranger ; il était aux prises avec une perte de confiance après avoir dit au revoir à un autre partenaire.

Ils se rapprochèrent lentement l’un de l’autre

Ils se sont progressivement rapprochés au cours des années suivantes. Une vibration fondamentale de scepticisme à l’égard de l’intimité persistait, comme la question « Qui étais-je et qui est-ce que je veux être ? » Dans « Shadow Life », Grosz a enquêté sous une fausse identité dans un projet d’habitation de gauche – et a traité de ses débuts comme un agent de police. Le passé a toujours joué un rôle pour Falke.

Franziska Weisz quitte la « scène de crime » de Hambourg, non sans montrer de nouvelles facettes de son personnage. Elle chante et fait plusieurs apparitions. Votre commissaire ,Grosz semble plus détendu et fait à Falke des compliments professionnels depuis la scène lors de la célébration de son 25e anniversaire de service dans un bar de St. Pauli, qui sonnent comme une déclaration d’amour. Pour lui, ce qui compte d’abord, c’est la personne, puis l’action. Falke est « le meilleur flic qu’elle connaisse ». Cela veut dire quelque chose.

Encore une fois, c’est une question d’identité

L’affaire elle-même boucle la boucle. Encore une fois, il s’agit d’une question d’identité, d’appartenance comme condition préalable à l’intégration. Il s’agit d’une enquête dans laquelle entre en jeu le « syndrome de l’aide » de Falke, ainsi que la fatigue qui survient lorsque les autres mettent trop d’espoir en vous. Surtout les réfugiés, pour lesquels le cœur de Falke a toujours battu. Il y a vingt ans, alors qu’il était jeune policier, il enseignait la boxe aux enfants de réfugiés de guerre bosniaques dans un centre pour jeunes de Billstedt. «Je les ai tous aimés», dit-il.

La plupart d’entre eux ont dû quitter le pays après l’expiration de leur tolérance et s’installer dans un pays qu’ils ne connaissaient pas. Falke retrouve des photos d’avant et se souvient de la promesse. L’objectif était de retrouver les auteurs d’extrémistes de droite qui avaient incendié le lieu de réunion en 2002. Un enfant est mort dans l’incendie criminel. Il n’a pas pu identifier le coupable. Il n’était même pas responsable. Mais qu’est-ce que cela importait aux gens comme Falke et au garçon qui l’idolâtrait à l’époque ?

«What Remains» commence par une magnifique séquence d’ouverture de plusieurs minutes, filmée rapidement sans le moindre montage (caméra Frank Küpper). Un certain Enzo Malotti (Malik Blumenthal) tente d’acheter un faux passeport dans l’arrière-boutique lorsqu’une task force prend d’assaut un bar du quartier de Hambourg. Dans le chaos général, l’homme, de son vrai nom Denis Demirovic, s’enfuit devant Grosz et Falke (« Le connaissons-nous ? »). Plus tard, alors que Grosz chante « Seven Nations Army », cet homme, Malotti, Demirovic ou qui que ce soit, amène Falke à une réunion dans un skate park. Il demande désespérément de l’aide. Falke ne le reconnaît pas ; ce n’est que lorsque l’homme est retrouvé mort dans le bassin du port le lendemain que Falke se rend compte.

Bande-annonce
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« Scène de crime : ce qui reste »


Vidéo : service de presse ARD, image : dpa

Les traces mènent à une initiative de réfugiés, dont la fondatrice épuisée Katharina Timmig (Leslie Malton) – “Je n’entends plus le mot aide” – fait répéter le “Woyzeck” (apparemment la seule pièce socialement critique que la “scène de crime” connaît pour ses téléspectateurs dignes de confiance, il a également joué un rôle pour les habitants de Cologne). Timmig dirige avec son mari Björn (Gerhard Garbers) le site fondé peu après l’incendie de Billstedt. Tous deux étaient, comme seul le spectateur le sait, menacés par l’étranger mort, tout comme leur fils Oliver (Hanno Koffler), qui semble mener une vie bourgeoise avec sa femme Jasmina (Janina Elkin).

La recherche de l’agresseur est une fois de plus une question d’identité fragile, de découverte de soi, de bien et de mal dans la vie ensemble. les garçons de Falke, qui ont dû retourner en Bosnie avec leurs parents ; des transactions malhonnêtes liées à l’initiative de Timmig en faveur des réfugiés (et qui ne sont que des allusions ici) ; Submerger, interprété par Leslie Malton ; L’incapacité de Falke à reconnaître un homme motivé et, surtout, son arrivée tardive à la fin – tout cela constitue une “scène de crime” qui ne laisse que de la tristesse.

« What Remains » est une pièce de genre « Néo Noir » réalisée par Max Counte et écrite par Marija Erceg avec une sensibilité à la question identitaire des réfugiés. La composition d’accompagnement de Florian Tessloff, enregistrée par l’Orchestre Philharmonique de la Radio NDR, fournit une musique de programme tout à fait sombre. Franziska Weisz nous manquera dans le rôle de la policière engagée Julia Grosz, qui a pu être ici détendue et radieuse.

Le Scène de crime : ce qu’il reste diffuse la première le 1er janvier à 20h15. Il sera ensuite disponible dans la médiathèque ARD.



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