Ce restaurant de quartier est synonyme de générosité, de service de qualité et de prix très raisonnables – The Irish Times

Ce restaurant de quartier est synonyme de générosité, de service de qualité et de prix très raisonnables – The Irish Times

Laurier

Adresse: À l’étage chez Kelly & Coopers, 39 Main Street, Blackrock, Co Dublin, A94 C7W0

Téléphone: 087-3496555

Cuisine: Bistro

Coût: €€€

Alan O’Reilly est un chef connu pour ce qu’il met dans l’assiette, pas de la télévision ou des associations de marques, donc son nom est peut-être moins familier que certains. Il se passionne pour les classiques, notamment le mouvement des bistrothèques, qui a commencé à Paris et a fait surface à Londres lorsque les frères Galvin ont ouvert leur magnifique Galvin Bistrot de Luxe en 2005. A l’époque, le boom en Irlande s’amplifiait, les contrôleurs aériens étaient en alerte permanente par hélicoptère, et changer d’un billet de 100 € en soirée était une chose rare.

Sentant que tout le monde n’avait pas les poches de la taille d’une tente Galway Races, O’Reilly et son frère Patrick ont ​​ouvert Alexis Bar and Grill à Dún Laoghaire en 2007, déclenchant une ruée vers les Hummers roses pour des plats de bistrot à des prix très compétitifs. Ce n’était pas la première fois qu’O’Reilly proposait des terrines, des feuilletés et des cassoulets : il est dans le coup depuis un bon moment, notamment chez Morels à Glasthule, dans le sud de Dublin, et a eu plusieurs restaurants depuis Alexis a fermé ses portes.

En novembre, il a ouvert Laurel, un restaurant chic au-dessus Kelly & Coopers pub à Blackrock. Un atrium à double hauteur, des tables recouvertes de lin blanc et des banquettes spongieuses l’ont embelli sans fin. Paula Patz, anciennement de Pichet, Glas et Forest & Marcy, est le chef de la cuisine semi-ouverte.

Bien que le menu ne soit pas tout à fait dans la veine d’Alexis, trois plats vous coûteront un peu plus de 50 €, ce qui est assez impressionnant de nos jours, et la carte des vins accessible compte plus d’une poignée de bouteilles en dessous de 40 €, et 10 au verre. Le mot est qu’il reçoit quelques ajouts plus cool et à faible intervention.

Trois types de pain et beurre de miso arrivent à notre table, suivis d’un amuse-bouche d’artichaut, qui s’accorde bien avec notre Alba Vega Albarino (35 €). On enchaine avec la crème brûlée au chèvre St Tola (12,50 €), qui s’empile joliment sur les fines galettes d’orge. Le tartare de bœuf (15,50 €) à l’œuf de caille cru accompagné de pointes de mayonnaise, de tranches de radis et de rondelles d’oignon nouveau, mais c’est un peu pâle.

J’attendais avec impatience la sole noire braisée aux poireaux et langoustines (28 €), m’attendant à ce qu’elle soit servie en filet, habillée modestement d’un beurre blanc de crustacés. Ce qui arrive est une interprétation beaucoup plus cheffieuse. Le filet, qui a été rempli d’une mousse de langoustine, a été roulé et braisé dans un bouillon de poisson, et servi avec un ragoût de poireaux et de crevettes et une sauce riche aux langoustines, et surmonté d’une langoustine enrobée de katafi. Je leur aurais volontiers épargné toute la peine de ce travail pour quelque chose de plus simple.

De même, le poulet fermier rôti (26 €) s’est métamorphosé. Les cuisses et la poitrine ont été désossées, remontées et enveloppées dans la peau, cuites au bain-marie et finies avec du beurre pour une teinte dorée torréfiée. Clairement, le foie d’oie n’était pas inclus dans le package de retouches, et les veines, visibles dans sa chair légèrement salée, sont désagréables, tout comme le niveau de cuisson du lobe, qui est tiède à la chaleur du sang et non caramélisé à l’extérieur.

Mais ce ne sont peut-être que des revirements mineurs lors d’une soirée d’hiver orageuse, lorsque la largesse est ce qui gagne le cœur, alors que des côtés de purée au beurre et de pommes de terre rôties en cubes atterrissent sur la table. Il y a beaucoup à manger ici, à tel point que vous aurez peut-être du mal à trouver de la place pour le dessert. Mais un cheesecake à la mûre avec sorbet (10 €) termine notre repas de façon rafraîchissante, et une assiette de petits fours arrive quand on demande l’addition. Si vous préférez finir avec du fromage, vous trouverez que c’est le même prix qu’un dessert.

Laurel est synonyme de générosité, d’un excellent service et de prix très raisonnables. Je comprends pourquoi il est si populaire dans ce quartier, offrant un espace très confortable pour une soirée spéciale – il y a un anniversaire dans la pièce et un dîner de famille à côté de nous.

Certains plats sont compliqués, à la limite du surmenage, et je me demande si c’est parce qu’une grande partie de la préparation est faite à l’avance, les plats ne nécessitant qu’un niveau de finition minimal lorsqu’ils sont commandés. Je n’ai aucun problème avec cette logique tant que le résultat est bon, et clairement ce n’est pas un endroit conduit par des raccourcis. Le menu que j’avais va bientôt changer, ce qui apportera peut-être une approche plus simple et plus légère à l’arrivée du printemps.

Le dîner pour deux avec une bouteille de vin coûtait 127 €.

LE VERDICT: Un restaurant de quartier à petits prix

Musique: Amy Winehouse, Supertramp, The Doors et Grace Jones, ont joué à un niveau enthousiaste

Provenance des aliments : The Catch Fishmongers, Harry Buckley meat, Wild Irish Game, La Rousse

Options végétariennes : Entrées de chèvre brûlée, et céleri-rave aux shimeji marinés et noisettes ; plat principal de gnocchis au pesto de graines de courge ; options végétaliennes sur demande.

Accès en fauteuil roulant: Le menu Laurel peut être servi en bas, où la salle est accessible, avec des toilettes accessibles

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