Certains métiers seraient plus à risque de provoquer un cancer de l’ovaire, selon une récente étude

Une récente étude a mis en garde les personnes qui pratiquent certains métiers. En effet, ces professions auraient davantage de risques de provoquer un cancer de l’ovaire. Voici lesquelles.
Pas moins de 5320 cas de cancer de l’ovaire ont été diagnostiqués en France durant l’année 2020. L’âge ou encore les traitements hormonaux font partie des facteurs à risque confirmés. D’autres ne le sont toutefois pas encore, mais les chercheurs se penchent sérieusement dessus. Le rapport de 2018 du Centre International de Recherche sur le Cancer, évoqué par le Centre de lutte contre le cancer Léon Bernard, a notamment dévoilé qu’1,3 % des cancers de l’ovaire pourraient être attribuables aux expositions professionnelles. Le lien entre ces expositions ? L’amiante.

La revue Occupational & Environmental Medicine a récemment publié une étude dont les résultats vont dans ce sens. En effet, ils prouvent que tous les métiers ne sont pas égaux vis-à-vis du risque de souffrir d’un cancer de l’ovaire. Certaines professions sont ainsi davantage à risque que d’autres. L’étude a été réalisée grâce à la cohorte PRevention of OVArian Cancer in Quebec (PROVAQ) avec l’aide de participantes âgées de 18 à 79 ans, recrutées dans sept hôpitaux montréalais entre 2010 et 2016 après avoir reçu un diagnostic de cancer épithélial de l’ovaire.

Cancer de l’ovaire : quels métiers sont les plus à risque ?

L’étude en question a désigné les esthéticiennes, coiffeuses ou encore comptables comme étant les plus à risque de souffrir d’un cancer de l’ovaire. Le communiqué de l’étude a en effet expliqué que “Travailler pendant 10 ans ou plus en tant que coiffeur, barbier, esthéticienne et dans des rôles connexes était associé à un risque trois fois plus élevé, tandis qu’un emploi pendant 10 ans ou plus en comptabilité était associé à un doublement du risque, et travailler dans la construction avec un risque presque triplé”.

L’étude a par la suite rapporté que “Le travail à long terme dans l’industrie du vêtement, y compris la broderie était associé à un risque accru de 85 % de développer la maladie, tandis que le travail dans la vente ou la vente au détail était associé à des risques accrus, respectivement, de 45 % et 59 %”. Par ailleurs, les chercheurs ont démontré que le risque était plus important lorsqu’il y avait une exposition cumulée à certains agents durant plusieurs années. Ils ont notamment parlé de la poudre de talc, l’ammoniac, les gaz propulseurs, l’essence ou encore les agents de blanchiment.

Déborah Granger, Journaliste. Cannoise d’origine toulousaine, Déborah aime tout autant faire les boutiques que supporter son équipe de rugby préférée. Véritable passionnée d’écriture, elle vous révèle tous les scoops et dernières actualités.
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