2024-10-01 17:36:03
- Des entreprises allemandes telles que Continental, Miele et Bosch suppriment des milliers d’emplois.
- Les suppressions d’emplois touchent principalement le développement, la production et l’administration – mais aussi dans certains cas la direction.
- Ces mesures sont des réponses à l’inflation, aux coûts élevés de l’énergie et à la faiblesse de la demande économique.
L’économie allemande s’affaiblit – et les conséquences sont amères pour de nombreux salariés. L’inflation, les coûts énergétiques élevés et la demande atone affectent les grandes entreprises. Résultat : des milliers de licenciements en Allemagne. Parce que : Les entreprises doivent épargner pour éviter de se retrouver dans le rouge.
Pour beaucoup en Allemagne, cela signifie : des emplois seront perdus, des sites seront fermés et la main d’œuvre sera considérablement réduite. Mais qui a déjà fait le crayon rouge cette année ? Voici un aperçu des plus grosses suppressions d’emplois.
Coca-Cola : la production et la logistique sont réduites
Coca-Cola a annoncé début octobre qu’elle fermerait l’année prochaine cinq sites de production et de logistique en Allemagne. Les localités concernées sont Cologne, Neumünster, Berlin-Hohenschönhausen, Bielefeld et Memmingen. Au total, 505 emplois seront supprimés, 207 emplois seront transférés vers d’autres sites et 78 nouveaux emplois seront créés.
Miele : machines à laver en Pologne, adieu aux emplois
Miele prévoit de supprimer environ 1 300 emplois en Allemagne d’ici 2028. Le site de Gütersloh est particulièrement touché, où 700 emplois dans la production de machines à laver seront délocalisés en Pologne. Les suppressions d’emplois font partie d’un futur contrat que l’entreprise a conclu avec le syndicat IG Metall.
Bosch : l’adieu silencieux aux 3 500 emplois
Bosch a annoncé qu’il supprimerait environ 3 500 emplois dans le secteur indirect d’ici 2027. Ces licenciements touchent principalement les postes administratifs. En 2024, 450 emplois devraient être supprimés en Allemagne. Bosch s’appuie sur des solutions socialement acceptables et souhaite éviter autant que possible les licenciements pour des raisons opérationnelles.
Thyssenkrupp Steel : La fin à Brême ?
L’entreprise souhaite supprimer 420 des 550 emplois sur le site de Brême-Farge de Thyssenkrupp. De nombreux emplois sont touchés, notamment dans la production. Le Syndicat IG Métallurgie critique vivement les mesures et parle de la « fin de la localisation ».
SAP : Restructuration sur le dos des salariés
L’éditeur de logiciels SAP a annoncé qu’il supprimerait jusqu’à 10 000 emplois dans le cadre d’une restructuration. Le plan initial prévoyait de supprimer 8 000 emplois, mais les mesures ont été élargies. Parallèlement, SAP investit dans de nouveaux postes dans le domaine de l’intelligence artificielle.
Tesla : Grünheide sauve 400 emplois
Tesla prévoit de supprimer environ 400 emplois permanents dans l’usine de Grünheide, près de Berlin. Il avait été annoncé précédemment que 300 travailleurs temporaires seraient supprimés. Les suppressions d’emplois ont pour but de répondre à des problèmes de vente et le nombre total d’employés tombera à environ 11 800 personnes.
VW: La fin de la garantie d’emploi
Volkswagen a annoncé en septembre qu’elle mettrait fin à sa garantie d’emploi de longue date. Cela signifie que les licenciements opérationnels seront possibles à partir de juillet 2025. Volkswagen a également annoncé la reprise des stagiaires et la réglementation du travail intérimaire. Au total, 30 000 licenciements sont menacés.
VW a fait face à des ventes plus faibles ces dernières années, alors que la demande s’affaiblit sur le marché chinois, tandis que la priorité accordée aux voitures électriques a progressé plus lentement que prévu.
Henkel : 2.000 emplois déjà supprimés
Henkel poursuit cette année ses nombreuses suppressions d’emplois, qui s’inscrivent dans le cadre d’un programme de restructuration plus vaste. L’entreprise avait déjà annoncé dans une première phase qu’elle supprimerait environ 2 000 emplois dans le monde d’ici fin 2023.
La conversion entre désormais dans la deuxième phase, au cours de laquelle les domaines de la production, des achats, de la logistique et du stockage sont optimisés. Cela pourrait entraîner de nouvelles pertes d’emplois.
Vodafone : les économies entraînent des licenciements
Vodafone Allemagne a annoncé en mars qu’elle supprimerait 2 000 emplois dans le cadre d’un nouveau programme d’austérité. L’objectif est d’économiser environ 400 millions d’euros sur les deux prochaines années. Les suppressions d’emplois touchent environ 13 pour cent des 15 000 salariés en Allemagne. Vodafone souhaite également réduire les coûts de matériel et d’exploitation.
Bayer : Leverkusen s’éclaircit
Le groupe Bayer de Leverkusen a déjà supprimé 3.200 postes dans le monde depuis début 2024, dont 2.500 postes de direction. Ces suppressions d’emplois font partie d’un plan de restructuration plus vaste mené par le nouveau PDG Bill Anderson, qui souhaite alléger la hiérarchie de l’entreprise et rendre les processus de travail plus efficaces. Bayer vise à économiser 500 millions d’euros d’ici la fin de l’année et un total de deux milliards d’euros d’ici 2026.
Evonik : le groupe supprime des postes de direction
En raison de la crise dans l’industrie chimique, Evonik prévoit de supprimer environ 2 000 emplois, dont environ 1 500 en Allemagne. Le groupe souhaite devenir plus léger et plus efficace.
Evonik souhaite supprimer plusieurs postes et réduire les niveaux hiérarchiques, notamment dans la gestion. L’objectif est de réduire les coûts d’environ 400 millions d’euros.
ZF Friedrichshafen : des milliers de suppressions d’emplois
ZF Friedrichshafen prévoit de supprimer jusqu’à 18 000 emplois d’ici 2030. D’ici 2028, 10 000 emplois seront perdus. L’entreprise répond à la nécessité de réduire ses coûts et de rester compétitive.
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