c’est le DJI Neo

2024-09-06 12:29:46

MADRID, le 6 septembre. (ÉDITIONS/Portail) –

Trouver un drone qui possède les trois « B » (bon, joli et pas cher) n’est pas facile. Jusqu’à présent, nous avions des drones professionnels, qui nécessitaient un investissement important de la part des utilisateurs, et d’autres appareils qui pouvaient presque être rangés dans la catégorie des « jouets », avec lesquels réaliser quelques prises de vue basiques qui étaient gênées par leur faible qualité.

Si quelqu’un pouvait proposer un produit d’entrée de gamme dans cette catégorie, c’était bien DJI et c’est ainsi que le DJI Neo est arrivé sur le marché : 199 euros, une prise en main simple, un format compact et une qualité 4K pour que chacun puisse prendre son envol avec son drone s’adressant particulièrement aux créateurs de contenu, qui n’auront plus besoin de compétences de pilotage pour réaliser des clichés spectaculaires. Nous avons pu l’essayer et ce sont nos premières impressions.

Et avec DJI, c’est aussi simple que d’appuyer sur un bouton, de sélectionner le type de vidéo que vous souhaitez réaliser et de placer le drone dans la paume de votre main pour qu’il se lève et commence à enregistrer. Bien que conçu pour être utilisé sans télécommande supplémentaire, il peut également être combiné avec l’application DJI Fly, les télécommandes, RC Motion et DJI Goggles, et même utilisé via la commande vocale.

Mais ce qui fait la différence, ce sont ses six modes d’enregistrement automatisés : Dronie, l’avion vole en arrière et monte, avec la caméra fixée sur l’objectif, et enregistre une vidéo ; En orbite, le drone vole en cercle autour de la cible ; Rocket, le drone monte avec la caméra pointée vers le bas ; Spotlight, le drone tourne autour de l’objet d’intérêt, le gardant dans le cadre ; Spirale, le drone monte et tourne en spirale autour de la cible ; et Boomerang, le drone vole autour de la cible en décrivant une trajectoire ovale ; Il monte en s’éloignant du point d’origine et descend en revenant.

Il n’atteindra pas la qualité de ses frères aînés (comme DJI Mini, par exemple) dans ces prises de vue, qui, en outre, – dans le cas des modes Dronie ou Rocket – ont une hauteur ou une distance de déplacement beaucoup plus limitée (jusqu’à 10 mètres), mais c’est une solution intéressante pour les créateurs de contenu qui privilégient la simplicité et la rapidité lors de l’enregistrement de ce type de vidéos.

LA TAILLE, CLÉ POUR POPULARISER SON UTILISATION

Un autre avantage pour tout utilisateur qui débute avec ce type d’appareil est son poids et sa taille, ce qui signifie qu’il peut être transporté confortablement dans n’importe quel sac à dos (ou même dans une poche) : 16x13x4 cm et 135 grammes de poids. De plus, les hélices étant protégées par un couvercle en plastique, il est très difficile qu’elles s’emmêlent ou se heurtent.

Malgré sa taille, la bonne stabilisation qu’il obtient dans des situations de vent normales est surprenante (elle suscite davantage de doutes les jours de vent), mais elle n’est pas proche de la définition des drones « haut de gamme » de la marque. Pour les réseaux sociaux, tout va bien, mais le passage à YouTube ou à des productions plus professionnelles peut poser problème.

En raison également de sa taille, la batterie est quelque peu compromise. Selon DJI, nous disposons d’environ 18 minutes d’autonomie et lors des premiers tests, nous nous sommes approchés de cette durée d’utilisation (disons entre 15 et 18 minutes pour être plus précis). Il est donc conseillé d’avoir plus d’une batterie et cela augmente le prix final. 199 euros est une bonne affaire, mais les 349 euros du Pack DJI Neo Vuela Más (avec trois batteries avec une station de charge et le contrôleur RC-3) nous font évaluer s’il vaut la peine d’investir un peu plus et d’opter pour un modèle supérieur.

Une autre chose qui manque, ce sont les capteurs de collision dont disposent d’autres modèles de l’entreprise et qui évitent les collisions avec des éléments qui pourraient croiser leur chemin. Piloter un drone donne toujours un certain respect aux non-professionnels et, même si les modes de base ne devraient pas poser de problèmes, si des utilisateurs moins expérimentés commencent à voler de manière indépendante, il est possible que beaucoup plus de drones finissent coincés en hauteur dans les arbres.

L’envoi d’images du drone au smartphone est aussi simple que jamais : il suffit de connecter les deux appareils via WiFi et d’ouvrir l’application DJI. De plus, depuis l’application mobile, les utilisateurs pourront enregistrer l’audio (ce qui éliminera automatiquement le bruit des hélices) et se connecter aux microphones de la marque pour obtenir une plus grande clarté.

En résumé et pour clôturer ce premier avis, nous sommes confrontés à un appareil unique sur le marché de par sa qualité, sa taille et son prix. DJI a pris un grand engagement pour démocratiser l’utilisation des drones, en touchant des utilisateurs qui n’ont pas besoin d’en avoir la moindre idée et avec un prix assez intéressant : 199 euros. Avec une bonne campagne marketing, il est possible qu’il devienne l’un des cadeaux stars de Noël. Le problème ? Que les gens en ont assez de voir et d’enregistrer autant de clichés identiques sur les réseaux sociaux et finissent par traîner dans un tiroir chez eux. Le temps nous le dira.



#cest #DJI #Neo
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