2024-12-04 02:32:00
Les pires analphabètes
C’est un analphabète politique.
Il n’entend pas, il ne parle pas,
il ne participe pas non plus aux événements politiques.
Vous ne savez pas que le coût de la vie,
le prix du pain, du poisson, de la farine,
sur le loyer, les chaussures ou les médicaments
Ils dépendent de décisions politiques. (Bertolt Brecht)
L’économie est comme une voiture, elle peut tomber souvent en panne si on n’en prend pas soin, mais elle peut aussi être réparée plus ou moins vite et repartir. Ses dégâts peuvent être graves, mais ce qui est endommagé et ce qui est réparé ne sont pas trop profonds. Ce sont des plans économiques.
D’un autre côté, la politique est comme un sous-marin. Ses défauts se font sentir profondément et produisent des malheurs très soutenus et difficiles à réparer. Voilà à quoi ressemblent les Constitutions des pays et des nations. Ceci nous amène à une conclusion qui sera développée à la fin de la note.
Ce moment pour la politique est idéal, car, si l’on admet deux hypothèses qui semblent irréfutables, plus par nécessité extrême que par vertu, il est possible de mettre en place un système qui stabilise le progrès de la nation argentine. Ces hypothèses sont les suivantes :
Les autoritaires n’aiment pas ça
La pratique du journalisme professionnel et critique est un pilier fondamental de la démocratie. C’est pourquoi cela dérange ceux qui croient détenir la vérité.
- il est nécessaire de revenir à une certaine forme de fédéralisme cela implique le renoncement à la ressource démographique de l’AMBA pour conditionner fortement l’élection des présidents.
- Il est nécessaire de trouver un moyen d’ajuster les ressources financières reflétées dans la loi sur la coparticipation qui sont manifestement défavorables à la juridiction qui contribue le plus en termes de PIB et de population la plus importante, Buenos Aires.
Il est nécessaire de développer brièvement ce dont nous parlons. Commençons :
La crise de la représentation politique est un phénomène répandu dans les démocraties désormais supposées capitalistes, qui équivaudraient, comme on le disait dans les années 70 du siècle dernier, au « système démolibéral ». On a toujours cru qu’il n’existait qu’un seul type de démocratie en Occident, refusant une telle catégorie aux systèmes à parti unique, appelés à juste titre totalitarisme, car ils avaient une base idéologique de type « total » ; et en effet, ils ne respectent pas les formalités fondées sur le pluralisme et un certain respect des minorités exigées comme condition pour admettre une forme démocratique.
Aujourd’hui, alors que le monde occidental a atteint une configuration démocratique fondée non plus sur l’idéologie, mais sur la concentration économique la plus impitoyable, et qui ne répond plus qu’à la possession de la chose la plus précieuse à l’ère informatique, c’est-à-dire l’information ; Lorsqu’ils violent les mêmes formalités fondées sur le pluralisme et ne cèdent pas aux idées, ils les bloquent sur leurs plateformes, qui apparaissaient à l’origine comme la plus grande garantie du « pouvoir du démos » et nous les voyons aujourd’hui apparaître comme les plus grands répresseurs de ces dernières. Il s’agit là d’une véritable « force de l’enfer », avec sa démocratie d’entreprise et ses hommes d’affaires qui remplacent les politiciens. Bref, la vocation de l’intérêt personnel dominant la vocation du bien commun.
Face à cet état de fait, il est important de parler des formalités. Ils sont essentiels au système démocratique, presque son fondement. La manière dont vous choisissez, dont vous votez, aboutit à une sorte de configuration du pouvoir du gouvernement et de l’État. C’est presque la forme égale au fond de la représentation et en Occident elle est en crise. Mais en Argentine, il est détruit, défait.
Les imitateurs bouffons du premier monde qui abondent ici, fiers de l’imitation alberdienne de la constitution nord-américaine, n’ont jamais mis l’accent sur l’un des instituts qui soutiennent la stabilité du système conçu par Tucumán : nous faisons référence à l’élection indirecte de leur pouvoir exécutif, les collèges électoraux, véritables garants du modèle fédéral le plus stable et le plus abouti pour ces paiements américains.
Il collège électoral La manière formelle de soutenir la structure fédérale de l’État national (et essentielle pour une démocratie comme nous l’avons vu), éliminée dans la Constitution de 1994 (un produit malheureux de notre moment le plus élevé de coexistence démocratique), était judicieusement copiée par Alberdi.
Cependant, les malheureuses réformes électorales de 1972 et 1994, réalisées du point de vue du parti d’opposition minoritaire « auto-perçu », ont éliminé les collèges électoraux pour l’élection présidentielle, consacrant la formalité d’une majorité tricheuse limitée par le système opaque de vote. le « vote ».
Ce qui suppose que l’on puisse créer des gouvernements de « convenance », improprement appelés coalitionsélections post-électorales au cours desquelles les deuxième et troisième, c’est-à-dire les minorités, forment une entité articulée dans le seul but de contourner la vraie majorité.
En tout cas, l’enjeu est le suivant : l’enjeu de cette réforme était d’inscrire le critère ineffable et désastreux de fonder une majorité post-électorale (avec le journal de lundi, littéralement) sur une base mathématique ? que deux minorités égalent une majorité.
Autrement dit, le critère fédéral des collèges électoraux a été volé et cela déséquilibré les chances de consacrer des candidats compétitifs en faveur de l’AMBAavec en plus l’arnaque au scrutin. Nous arrivons ainsi au désastre institutionnel que connaît notre république meurtrie.
Jusqu’à présent, une des réformes et leurs conséquences, mais qu’est-il arrivé à la coparticipation fédérale ? La réforme constitutionnelle de 1994 a intégré dans le texte constitutionnel la figure du partage de l’impôt fédéral, qui est le transfert de fonds du gouvernement national vers les provinces (distribution primaire) et la répartition des fonds que les provinces effectuent entre elles, appelée « répartition ». secondaire”.
Il convient de noter que ce dernier point, la répartition secondaire, est un sujet de discussion continue basé sur l’hétérogénéité des provinces. En ce sens, le problème central est la demande de presque toutes les provinces de maintenir ou d’augmenter leur participation secondaire, ce qui défavorise toujours les aspirations de Buenos Aires.
Le problème place donc Buenos Aires au centre, puisque la distribution secondaire actuelle lui nuit gravement, car elle a un coefficient de distribution très faible qui n’a aucun rapport avec les indicateurs objectifs puisqu’elle reçoit 20% pour chaque concept lorsqu’elle y réside 38. % de la population, génère 35% du PIB national et compte 40% des habitants les plus pauvres d’Argentine.
Elle contribue également à l’essentiel du fonds redistributif puisque 38 % des recettes fiscales nationales proviennent de la province de Buenos Aires. Cela entrave les possibilités de développement de la province, car elle ne parvient pas à fournir des niveaux de services sociaux plus élevés, puisqu’elle est devenue la province avec les dépenses publiques par habitant les plus faibles du pays, 40% en dessous de la moyenne des provinces.
Contrairement à ce qui précède, les provinces disposant de moins de ressources, attentives à cette situation, préfèrent le déclarer quesoit, puisque face à un critère de répartition basé sur des indicateurs objectifs, ils perdraient une grande partie de leurs fonds.
Or, le nouveau cadre fiscal aurait dû être approuvé le 26 décembre 1996. Cependant, jusqu’à présent, il n’a pas été mis en œuvre et 28 années se sont écoulées sans respecter la Constitution nationale.
Les provinces disposant de moins de ressources, attentives à cette situation, préfèrent le statu quo, car face à un critère de répartition basé sur des indicateurs objectifs elles perdraient une grande partie de leurs fonds.
C’est ainsi que le parti du second tour a donné à Buenos Aires la force de mettre en place des présidences et, avec la co-participation, il a été infiniment affaibli.
Enfin, la conclusion promise dans la première partie de cette note :
Dans le quartier, vous connaissez sûrement des mécaniciens, certains bons, d’autres moins. Ils parviennent à faire démarrer la voiture et, même si ce n’est qu’en tapant sur la souris, elle roule. C’est comme l’économie, elle s’effondre rapidement, mais elle se répare, même si c’est pressé, rapidement. Avec quelqu’un du quartier.
La politique s’effondre lentement, les matériaux s’effondrent à un rythme parfois inobservable, mais personne ne peut les réparer à la hâte. Connaissez-vous quelqu’un dans le quartier qui répare les sous-marins ?
* Avocat et leader politique
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