Rester coincé dans le rôle de victime est confortable, presque tentant. Cette posture dans laquelle le monde conspire contre vous et contre tout ce qui arrive de mal semble inévitable. Mais dans quelle mesure ce rôle est-il choisi par inadvertance ? La société d’aujourd’hui, même si elle offre plus d’outils que jamais pour faire face aux difficultés, favorise également une sorte de dépendance émotionnelle à l’égard des circonstances extérieures. Et voici ce qui est intéressant : les conditions déterminent-elles vraiment tout ?
Mario Alonso Puig, médecin et expert en leadership et motivation personnelle, démonte clairement cette idée. Selon lui, il est facile de s’accrocher à l’idée que les circonstances sont tout : « Avez-vous les bonnes circonstances ? Tout ira bien. Vous n’avez pas les bonnes circonstances ? “Ça ne se passera pas bien pour toi.”
Cependant, cela met en évidence quelque chose que beaucoup négligent : il y a des gens qui ont tout pour eux et qui ne parviennent pas à avancer et, en même temps, ceux qui sont confrontés à des conditions défavorables obtiennent des résultats surprenants.
Papier confortable
Le langage qui perpétue la victimisation
La clé, selon Puig, réside dans le langage et la mentalité. « Nous avons même besoin d’un langage pour souligner à quel point il est facile de se laisser prendre au piège du rôle de victime », explique-t-il. Ce genre de pensées nous amène à croire qu’il n’y a pas d’issue, que nous sommes de simples pions sur un échiquier que d’autres contrôlent. Au lieu d’être pris en charge, les problèmes peuvent devenir des montagnes sans pour autant être des montagnes.
Mais que se passe-t-il si ce récit est inversé ? Puig propose une approche différente : accepter que le changement dépend de l’attitude, même lorsque les chances semblent s’y opposer. L’important, dit-il, c’est la détermination : « Il est beaucoup plus facile de suivre le chemin de la victime que de suivre le chemin de cette personne qui dit : écoute, je ne sais pas si je vais réussir, mais bien sûr, je suis je vais faire tout ce que je peux. entre mes mains pour y parvenir.
L’expérience personnelle du médecin renforce cette idée. Puig affirme avoir vérifié que même si tout ne dépend pas de vous, avoir la volonté d’essayer fait la différence. Il ne s’agit pas de nier les difficultés, mais d’y faire face avec la conviction que, tôt ou tard, les efforts porteront leurs fruits.
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Par conséquent, peut-être que la prochaine fois qu’il y aura un revers, il vaut la peine d’y réfléchir à deux fois avant d’apposer l’étiquette de victime. Il n’est pas facile de sortir de ce rôle, mais le reconnaître est la première étape pour briser un cycle qui, bien souvent, n’existe que dans l’esprit.
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