“C’est trop pour moi”

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Actualités NOSaujourd’hui, 12h11

Dans le nord du Limbourg, plusieurs dizaines de travailleurs migrants sans abri vivent dans les bois, notamment près de Venlo. On estime que les communes de Venlo, Venray, Horst aan de Maas et Peel en Maas comptent entre 50 et 80 travailleurs migrants sans abri dans la région, principalement originaires de Pologne, de Roumanie et de Bulgarie. Un nombre important d’entre eux vivent dans la forêt, selon des recherches L1.

La chaîne régionale s’est rendue dans les bois et a parlé avec Albert et Martha, un couple polonais. Martha est arrivée aux Pays-Bas il y a deux ans pour travailler dans la production. Il y a huit mois, elle a perdu son emploi, selon elle, après qu’un colocataire lui ait volé sa carte d’identité. Sans travail, elle a également perdu sa maison. Depuis, elle et son petit ami Albert errent d’un endroit à l’autre.

Ils ont vécu pendant un mois dans une caravane en panne et vivent désormais sous une tente dans les bois. Ils cuisinent sur un feu ouvert et essaient de se débrouiller comme ils peuvent, mais c’est dur pour Martha : « Je suis très fatiguée », dit-elle. “C’est trop pour moi. Ça fait très mal.” Selon elle, vivre dans une forêt est terrible : « Quand je suis seule, j’ai très peur.

Albert aussi traverse une période difficile : “Les jours les plus difficiles, c’est quand il pleut. On ne peut rien y faire et parfois tout est mouillé. C’est terrible”, dit-il. “Nous recherchons une situation normale. On n’obtient pas toujours de l’aide.”

Google EarthUn camp de tentes près de la Meuse à Venlo, vu du ciel.

Selon Martha, d’autres migrants restent également dans la même forêt. Par exemple, dans son camp de tentes, il y a aussi deux Allemands, un Portugais et un Hongrois.

Problème connu

Le problème des travailleurs migrants sans abri se pose dans davantage de régions du pays. Le logement est souvent organisé par les employeurs, ce qui signifie que les migrants perdent également leur logement en plus de leur emploi lorsqu’ils sont licenciés.

À la fin de l’année dernière, le gouvernement a débloqué 65 millions d’euros pour lutter contre le sans-abrisme, dont 7 millions sont spécifiquement destinés à aider les citoyens européens sans abri.

La commune de Venlo espère éviter que les travailleurs migrants ne se retrouvent à la rue grâce à une approche préventive. Par exemple, il existe des informations sur la vie et le travail dans la municipalité et des points d’information où l’on parle polonais et roumain. “Il s’agit de rendre les travailleurs migrants plus autonomes et de les protéger des abus”, a déclaré la municipalité.

Regarder vers l’avenir

Davantage d’autocars de rue sont également déployés et une équipe d’experts travaille sur la sécurité de ce groupe vulnérable. Par ailleurs, la coopération avec les organisations sociales et les communes environnantes sera renforcée.

Martha et Albert espèrent retrouver bientôt du travail grâce à une agence pour l’emploi. “Ensuite, nous avons à nouveau une chambre, de l’eau et de l’électricité”, explique Albert. “Les choses importantes, pour que nous puissions à nouveau regarder vers l’avenir.”

2024-09-22 13:11:46
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