2025-01-04 17:33:00
AGI – Pourtant, cette fois-là, il ne semblait pas vraiment ennuyé par le “visages de vinaigre”. Pas content, définitivement surpris. De tant d’élan soudain. Pape François submergé par l’enthousiasme d’un groupe de religieuses cloîtrées, lors de leur première sortie de manière tout à fait exceptionnelle et autorisée par l’archevêque de Naples de l’époque, le cardinal Crescenzio Sepequi, né à Nola, n’a pas pu résister à certaines expressions napolitaines colorées.
En mars 2015, le pape François décide de consacrer une visite pastorale à la capitale napolitaine. Il y prononce une autre de ses expressions à mi-chemin entre la fin du monde et l’Italie : “La Camorra pue”. C’était à Scampia, sur une place bondée, pas même pour les funérailles de Don Pietro Savastano, dans la scène culte de Gomorrhe.
Puis il s’installe à la Cathédrale de Naples, où le cérémonial préparé par le cardinal Sepe prévoit une aimable concession au religieuses cloîtrées de divers monastères. Elles étaient sept, choisies pour représenter les dizaines de sœurs vouées à la prière et au travail, sans contact avec le monde extérieur.
Ils auraient dû défiler sur le maître-autel, calmes et craintifs, au signe de Monseigneur. Mais Sepe n’a même pas pu terminer la phrase qui les aurait présentés à l’audience papale, ce qui les religieuses se précipitaient à une vitesse vertigineuse autour du siège du Pontifeapportant des cadeaux, saisissant la soutane blanche du Pape, et lui serrant la main tandis que Sepe les invitait sans succès à se contenir et démontrant qu’il connaissait même le plus téméraire du groupe : “Bon sang, c’est toujours pareil ! Regarde là-bas!”. Les caméras de la Rai Vatican ont immortalisé le moment, et surtout la grimace de Sa Sainteté, qui prend aujourd’hui certainement un sens plus arrondi.
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