Cette idée restera un souhait

IG Metall est donc favorable à une semaine de quatre jours, tandis que le président de Verdi, Frank Werneke, critique le modèle. Au lieu de cela, il réclame des salaires plus élevés. Et c’est finalement à cela que tout se résume : le salaire devient le facteur décisif. En fin de compte, le montant du salaire est déterminé par le nombre d’heures de travail multiplié par le salaire horaire. Chaque travailleur à temps partiel calcule ainsi lorsqu’il souhaite déterminer le nombre d’heures nécessaires pour atteindre le revenu souhaité. Une société de conseil a récemment dû vivre cette situation douloureusement. Dans la lutte pour les talents, les salaires ont été considérablement augmentés. Mais au lieu d’innombrables candidatures, le service des ressources humaines a reçu un nombre surprenant de demandes de réduction des heures de travail de la part des employés en poste.

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Le passage d’une semaine de cinq à quatre jours ne nécessite pas nécessairement une réduction de 20 pour cent des heures de travail. Dans le cadre des négociations collectives en cours dans l’industrie sidérurgique, IG Metall tente de réduire la durée du travail hebdomadaire convenue collectivement de 35 à 32 heures. Cela rendrait possible quatre jours avec huit heures de travail par jour. La réduction du temps de travail ne serait donc plus de 20 pour cent, mais « seulement » de neuf pour cent. Une valeur qu’il serait plus réaliste de mettre en œuvre par le biais d’augmentations de productivité et d’autres mesures de négociation collective, comme une réduction des primes horaires. Il convient toutefois de noter qu’en Allemagne, très peu de salariés à temps plein travaillent 35 heures par semaine.