Il existe déjà des risques climatiques aux impacts majeurs qui nécessitent des choix
La chaleur et la sécheresse affectent la santé, ont des conséquences irréversibles sur le patrimoine archéologique humide et entraînent une perte de biodiversité. Sur le plan sanitaire, cela inclut plus d’une centaine de décès supplémentaires lors des canicules. Le patrimoine archéologique humide concerne les vestiges organiques historiques, tels que les restes de bois, de cuir ou de textiles de l’époque romaine ou du Moyen Âge, qui sont normalement immergés sous l’eau. Si ce patrimoine se tarit, il disparaîtra définitivement. La chaleur et la sécheresse en particulier entraînent une perte de biodiversité.
En outre, les situations météorologiques extrêmes ont régulièrement entraîné une baisse des rendements agricoles et des dommages aux bâtiments et aux infrastructures. Au cours des récentes périodes de sécheresse, l’approvisionnement en eau potable a été soumis à de fortes pressions, en partie à cause de la forte demande en eau potable à ces périodes. En raison des règles de priorisation, les résultats pourraient à peine être respectés dans certaines zones. Mais cela signifiait que tous les autres utilisateurs ne pouvaient pas être approvisionnés en eau suffisante partout et à tout moment, ce qui entraînait des dommages supplémentaires à la nature et à l’agriculture. Cela nécessite de faire des choix opportuns : comment voulons-nous, en tant que société, faire face à ces risques ?
Une politique d’adaptation au climat tournée vers l’avenir nécessite des choix structurels
Il est urgent de réfléchir à la manière dont nous voulons faire face aux risques climatiques. L’ambition est de construire environ un million de logements d’ici 2030 : où et comment veut-on construire, en tenant compte des inondations, des inondations et de la chaleur ? Quel est l’état de l’aménagement de notre espace rural ? Le gouvernement central applique déjà le principe de « pilotage de l’eau et des sols ». À quoi ressemblera notre système d’approvisionnement en eau, en tenant compte de la distribution de l’eau, de la sécurité de l’eau et de la qualité de l’eau ? En permettant à l’adaptation climatique de guider et d’orienter la politique actuelle, les risques climatiques peuvent être réduits. L’adaptation au changement climatique affecte de nombreux processus politiques et nécessite des choix structurels à l’épreuve du temps. Une société à l’épreuve du climat ne se concentre donc pas uniquement sur des ajustements à un seul problème, avec des solutions techniques telles que le rehaussement de digues ou l’irrigation. Il est recommandé que les politiques se concentrent sur une société capable de réagir de manière résiliente aux effets du changement climatique, tant en termes d’aménagement du territoire que d’activités et de comportements économiques.
La connaissance des risques n’est pas encore complète
Pour de nombreux risques climatiques, on ne sait pas exactement quelle part des coûts sociaux, des dommages ou de l’impact social peut être attribuée au changement climatique. Une bonne surveillance fait défaut, par exemple pour les incendies de forêt ou les risques climatiques pour le patrimoine culturel. Cependant, les connaissances et informations disponibles indiquent clairement quel impact est (en partie) le résultat du changement climatique. Il est clair que l’augmentation du changement climatique entraînera des risques plus importants si les Pays-Bas ne parviennent pas à s’adapter au changement climatique.
2024-05-14 14:34:32
1715692310
#Chaleur #sécheresse #inondations #les #conséquences #changement #climatique #nécessitent #une #politique #accélérée