Championnat d’Europe de football 2024 : la Belgique s’impose 2-0 contre la Roumanie

Romelu Lukaku jubelte. Und jubelte. Und jubelte. Alle Spieler der belgischen Fußball-Nationalmannschaft, auch jene die im zweiten EM-Spiel gegen Rumänien noch oder schon auf der Ersatzbank saßen, waren zu ihrem Angreifer geeilt, viele von ihnen vollführten ein individuelles Zeremoniell. Im ersten Gruppenspiel waren Lukaku gleich zwei Treffer nach Videobeweis aberkannt worden, dazu hatte er etliche Großchancen vergeben und war der tragische Held beim überraschenden 0:1 gegen die Slowakei geworden. Jetzt war der Bann endlich gebrochen.

So schien es wenigstens für gut eine Minute. Dann meldete sich der Videoschiedsrichter wieder. Eine Einblendung etwas später zeigte: diesmal war es Lukakus Schulter, die kurz vor dem Treffer etwa einen Zentimeter im Abseits war. Es war einer dieser Momente, in denen ein Fußballspiel eine fast tragische Note bekommen kann.

Zu Lukakus und vor allem Belgiens Glück tat es das an diesem Tag allerdings nicht. Die Führung durch ein frühres Tor von Youri Tielemans (2.) hielt, Kevin DeBruyne (78.) erhöhte sogar noch auf 2:0. Und weil nun jede der vier Mannschaften drei Punkte hat, ist die Gruppe E vor dem letzten Vorrundenspieltag am Mittwoch nun die spannendste dieser Europameisterschaft.

Malgré tout, la situation reste dangereuse pour les Belges. Avant le tournoi de cette année, ils s’étaient débarrassés du titre de favori secret qu’ils portaient avec eux depuis près d’une décennie. Mais samedi soir à Cologne, il a été démontré une fois de plus combien de classe et quel potentiel cette équipe possède réellement. Dans un match parfois passionnant, ils ont finalement réussi un véritable test d’endurance contre la Roumanie avec brio. Une élimination au tour préliminaire serait donc également une énorme déception pour l’entraîneur allemand Domenico Tedesco.

Le sentiment que nous allions vivre une soirée de Championnat d’Europe particulièrement atmosphérique s’était déjà fait sentir avant le coup d’envoi. La direction du stade a d’abord enchanté les supporters belges avec le vieux morceau techno entraînant des années 90 « Freed from Desire », qu’ils ont déclaré être l’un de leurs hymnes. Et les Roumains, qui s’étaient récemment donné beaucoup de mal pour perturber la lecture de la grille de départ belge par un concert de sifflets, n’ont pu s’empêcher de se laisser gagner par tant d’enthousiasme. Et bientôt, tout le stade sautait, dansait et chantait. Avant même que le ballon ne roule.

Lorsqu’il a fait cela un peu plus tard, on avait l’impression que la pure joie du jeu et de son environnement s’était transférée des tribunes au terrain. Ici aussi, ce sont les Belges qui ont pris un départ furieux et ont, dans une certaine mesure, entraîné la Roumanie avec eux. Jeremy Doku a joué contre Lukaku dans la surface de réparation, qui a intelligemment protégé le ballon avec son corps colossal, puis l’a renvoyé intelligemment à Tielemans, qui a marqué depuis le bord de la surface de réparation pour prendre l’avantage. De l’autre côté du terrain, Radu Dragusin se dirigeait puissamment vers le but deux minutes plus tard. Le gardien belge Koen Casteels a réagi avec brio.

Tedesco est intervenu de manière assez radicale après la performance décevante contre la Slovaquie et a procédé à quatre changements et quelques changements tactiques par rapport au premier match de groupe. Le défenseur central de 37 ans Jan Vertonghen et l’arrière latéral Arthur Theate ont rejoint la ligne défensive, Tielemans a débuté au milieu de terrain central, lui et le capitaine Kevin DeBruyne étant protégés par les six défenseurs Amadou Onana. Et Dodi Lukebakio, qui a déjà joué pour le Fortuna Düsseldorf, le VfL Wolfsburg et le Hertha BSC en Allemagne, a pris la place de Leandro Trossard d’Arsenal, qui n’a pas eu de chance lors du premier match.

Ce qui est resté le même : les Belges se sont également créés plusieurs occasions contre la Roumanie. Lukaku (13e) a raté le premier, Lukebakio le suivant (18e) après une belle course en solo de DeBruyne. Puis Doku (31′) est venu d’un angle fermé et Lukebakio (33′) a encore marqué des tirs dangereux. Pendant ce temps, la Roumanie était nettement inférieure en termes de jeu, mais au moins elle a tenu le coup en termes d’intensité. Aussi parce que les supporters qui donnaient le ton dans les tribunes les encourageaient bruyamment dès qu’ils montraient le début d’une action offensive.

Tout cela, hormis une tête après un corner (41e), n’a donné lieu à de nouvelles grosses occasions de but qu’en début de seconde période. Mais les Roumains ont ensuite eu leur meilleure occasion de marquer grâce à Valentin Mihaila (47e). Et comme de l’autre côté, DeBruyne (51e) a tiré à quelques centimètres du but, le match a immédiatement repris le même rythme qu’au début. Le phénomène bien connu selon lequel la Belgique a gagné chance après chance avec sa classe de football et la Roumanie a résisté avec une force émotionnelle mérite d’être vu.

DeBruyne (55e) et Doku (62e) ont eu les grosses occasions suivantes. Puis Lukaku a marqué et a été de nouveau sifflé en célébrant (65e). Seulement une minute plus tard, Lukaku a eu la chance de marquer enfin son premier but tant attendu du tournoi. Mais il a échoué auprès du gardien. En revanche, Dennis Man (68e) a failli récompenser la combativité roumaine en égalisant, mais Casteels a sauvé d’un brillant arrêt. Lorsque DeBruyne est entré en jeu après un long ballon, la Belgique a enfin pu célébrer. Les fans dans le coin rugissaient de bonheur et de soulagement. Seul l’arbitre vidéo est resté calme cette fois.