Voter pour accepter ou refuser de voter plus facilement, et probablement plus souvent. C’est ce choix qui est soumis aux Genevois, appelés à se prononcer le 3 mars sur un changement de la Constitution. Il s’agit d’abaisser le nombre de signatures nécessaires à l’aboutissement d’une initiative ou d’un référendum facultatif, au niveau cantonal et communal, alors que Genève est déjà le champion suisse en matière de consultation populaire.
De l’aveu même des élus, l’explication réside dans la «culture politique du bout du lac, combative, contradictoire et bouillonnante». De ce tempérament de bretteur découle «l’incapacité du Grand Conseil à adopter des lois susceptibles de rassembler une majorité large», explique Pascal Sciarini, politologue à l’Université de Genève.
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