Les troubles se poursuivent aux Émirats, jeudi, pour le troisième jour, à la suite de fortes pluies sans précédent qui ont balayé cette semaine et perturbé de vastes zones du pays.
À Dubaï, les opérations à l’aéroport, une plaque tournante majeure du voyage, restent perturbées après que l’eau a inondé la piste mardi, entraînant le détournement de vols et le report ou l’annulation d’autres.
L’aéroport a annoncé jeudi matin avoir repris les vols entrants au terminal 1, utilisé par les compagnies aériennes étrangères. Il a souligné que “les vols continuent d’être retardés et perturbés”.
Emirates Airlines, la plus grande compagnie aérienne de l’aéroport, a annoncé qu’elle reprendrait jeudi les procédures de voyage pour les départs de Dubaï à neuf heures du matin (05h00 GMT), ce qui signifie reporter la reprise de minuit de neuf heures.
L’aéroport est confronté à des difficultés pour fournir de la nourriture aux passagers bloqués après que les eaux de crue ont inondé les routes voisines.
De son côté, l’aéroport international de Sharjah a confirmé jeudi la reprise des vols réguliers à partir de 4h00, heure locale.
La vague de tempêtes qui a frappé Oman dimanche a atteint les Émirats arabes unis mardi. Un décès a été signalé aux Émirats arabes unis et 20 à Oman.
Les autorités ont déclaré que les inondations ont coincé les gens sur les routes ou dans les bureaux et les maisons, après que le pays ait connu les précipitations les plus fortes depuis 75 ans.
Les autorités ont demandé aux employés du gouvernement et aux étudiants de rester chez eux afin de permettre aux équipes de travail d’intensifier leurs efforts pour faire face aux conséquences de la dépression que connaît le pays.
Les experts du climat affirment que la hausse des températures résultant du changement climatique provoqué par les activités humaines entraîne des événements météorologiques plus extrêmes dans le monde, comme la tempête qui a balayé les Émirats et le Sultanat d’Oman.
Les chercheurs s’attendent à ce que le changement climatique entraîne une hausse des températures, une augmentation de l’humidité et un risque d’inondation dans certaines zones du Golfe. Le problème peut être pire dans des pays comme les Émirats arabes unis qui manquent d’infrastructures d’égouts pour faire face aux fortes pluies.
Une agence gouvernementale des Émirats arabes unis qui supervise l’ensemencement des nuages, un processus visant à augmenter les précipitations, a nié que de telles opérations aient eu lieu avant la tempête.
Tard hier soir, l’agence de presse des Émirats a cité le président Cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyan dans un communiqué disant qu’il avait demandé aux autorités concernées d’évaluer rapidement les dégâts “causés par les fortes pluies sans précédent” et de fournir le soutien nécessaire aux familles touchées.