2024-12-03 10:20:00
La France plonge dans l’incertitude : après le premier ministre Michel Barnier a dû recourir à un mécanisme constitutionnel (article 49.3) pour approuver les budgets de la Sécurité sociale 2025, sautant le vote du Parlement en raison de son manque de soutien, tant l’opposition de gauche que le Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen ont annoncé que ils présenteraient des chemins motions de censure pour renverser le gouvernement conservateur.
“Aujourd’hui, la gauche présente cette motion de censure avec gravité et responsabilité, car elle n’a jamais été du côté de l’instabilité et du chaos. Mais l’absence de dialogue, le mépris des propositions présentées et du travail parlementaire rendre la censure nécessaire“, ont déclaré les députés de la coalition du Nouveau Front populaire (NFP) dans un communiqué.
La motion du Front de gauche, qui rassemble socialistes, communistes et écologistes, est celle qui a le plus de chances d’aboutir puisque la leader de l’extrême droite, Marine Le Pen, a déclaré : Ils sont prêts à se joindre à toute initiative pour renverser l’exécutif. Du côté du Groupe national, ils ont en tout cas également présenté leur propre motion de censure.
Pour qu’une motion aboutisse, il faut la somme des députés de gauche et aussi ceux du RN. Du côté conservateur et du centre macroniste, qui étaient les forces qui soutenaient le gouvernement actuel en minorité parlementaire, on prévenait que la chute de l’exécutif de Barnier – arrivé au pouvoir le 5 septembre après un été de blocus politique complet – plongerait la France dans le chaos et la laisserait en territoire « inconnu ».
Tout au long de la Ve République en France, une seule motion de censure a été couronnée de succès, et c’était en 1962. Si celle-ci était approuvée, Macron ne pourra en aucun cas dissoudre l’Assemblée et convoquer de nouvelles élections avant qu’au moins un an ne se soit écoulé depuis la nomination précédente. -ce serait donc en juillet 2025-.
Une hypothétique chute de l’Exécutif conduirait le président à ouvrir une nouvelle série de contacts en vue de nommer un nouveau Premier ministre après les négociations complexes qui ont suivi les dernières élections : aucun des blocs politiques ne dispose d’une majorité suffisante au Parlement.
Après les dernières élections, Macron avait déjà exclu de nommer un candidat de gauche, arguant qu’il ne bénéficierait pas d’un soutien minimal parmi les députés, mais l’expérience ratée avec Barnier, issu d’une famille conservatrice, le laisserait désormais en poste. un nouveau scénario encore plus complexe, en tenant compte des différences irréconciliables entre les différents groupes.
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