Chaque moule contient en moyenne neuf microplastiques

2024-10-03 15:32:44

Microplastiques même dans la soupe, ou pour être plus exact, même dans le moules. UN des recherches ont étudié la présence de microplastiques dans les bivalves cultivé en Catalogne et a déterminé les niveaux de ces particules dans les moules, les huîtres frisées et les coquines.

Les microplastiques sont des particules ayant un taille comprise entre un millième de millimètre et un demi-centimètreformés de polymères, généralement synthétisés à partir de produits pétroliers.

Fils polluants dérivés de l’action humaineprésent dans presque tous les écosystèmes du monde. Leur taille et leur forme étant très hétérogènes, ils ont la capacité de pénétrer dans la chaîne alimentaire.

Plusieurs études ont détecté leur présence dans des produits destinés à la consommation humaine et l’exposition orale à ces particules par l’alimentation chez l’homme a été confirmée. Face à cette situation, le toujours conservateur Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) considère les microplastiques «un éventuel problème de sécurité alimentaire», mettant un accent particulier sur les produits marins.

Microplastiques provenant des vêtements

Les chercheurs du Centre de technologie alimentaire et toxicologique environnementale (TecnATox) de l’Université Rovira i Virgili ont de l’expérience étudier la présence de microplastiques dans les bivalves élevés en Catalogne. Dans cette nouvelle recherche, ils ont déterminé l’impact de temps de débogage sur les niveaux de microplastiques dans les moules, les huîtres frisées et les coquines.

Ils ont également analysé la taille, la morphologie et composition chimique de ces particules artificielles présentes à l’intérieur des spécimens. Comme expliqué Joaquim Rovirachercheur sur le projet :

« Nous avons choisi d’étudier ces animaux parce qu’ils obtiennent leur nourriture en filtrant l’eau ; cela les rend susceptible de contenir des microplastiquess’ils existent dans l’environnement où ils vivent.

Rovira souligne que ce sont des organismes qui sont consommés entiers, donc tous les microplastiques qu’ils accumulent sont ingéré par les gens.

Quant aux moules, les résultats ont révélé qu’en moyenne, chaque individu contenait près de neuf microplastiques avant purification. Il s’agit d’un procédé destiné à éliminer les toxines et les micro-organismes pathogènes des mollusques, qui consiste à immerger les animaux dans eau désinfectée pendant une durée qui varie en fonction du mollusque et de sa zone de culture.

Lorsque les animaux ont été soumis à 24 heures de purification, la présence de microplastiques à l’intérieur d’eux a été réduite de 50 %, niveaux restés stables après 48 heures. Dans le cas du huîtres, des microplastiques ont été détectés une fois par animal, une moyenne réduite de 25 % après 72 heures de purification et de près de 50 % après 96 heures.

Enfin, dans coquinas, un microplastique et demi a été trouvé en moyenne par individu avant purification. Après cinq heures, les niveaux étaient réduits de plus de 30 %.

Moules microplastiques 2 Miguel Jara

Par rapport à leur morphologie, la majorité des particules trouvées dans les spécimens sont fibres (comme ceux de la photo), bien que des fragments et des films aient également été détectés.

Les huîtres ont tendance à les garder plus grosses que les moules, et celles-ci sont plus grosses que les coquinas.

La composition des polymères correspond aux types de plastiques les plus utilisés: Le polyester et la cellulose synthétique sont les compositions de fibres les plus courantes, largement utilisées dans le fabrication de textiles; polyéthylène, polyéthylène téréphtalate et polyuréthane, en films et fragments.

Selon les chercheurs, le les microplastiques atteignent la mer provenant majoritairement d’activités terrestres : procédés industriels et domestiques, fragmentation des pneumatiques due à l’usure, etc.

L’une des principales sources de les microplastiques sont des vêtements synthétiquesdont les fibres sont rejetées dans la mer par les machines à laver. “Les stations d’épuration ne peuvent pas les retenir”, explique Rovira.

De plus, tout objet en plastique plus gros, une fois atteint la mer, peut se désintégrer en fragments plus petits, qui sont ensuite détruits. ingéré par les organismes aquatiques.

Comment éviter d’ingérer des microplastiques

Pour éviter d’ingérer des microplastiques, il est essentiel d’adopter plusieurs pratiques dans notre quotidien. Tout d’abord, il est conseillé de réduire l’utilisation de plastiques jetablesopter pour des alternatives réutilisables (ou faire ses courses avec un sac en tissu), ou des bouteilles en acier inoxydable, et utiliser des ustensiles en bois dans la cuisine, par exemple.

Vous pouvez également éviter les produits de soins personnels qui contiennent microbillesqui sont de petits plastiques utilisés dans les gommages et les dentifrices.

Une autre stratégie consiste à filtrer l’eau que nous consommons à la maison. Filtres à charbon ou osmose inverse peut réduire considérablement la présence de microplastiques dans l’eau. Et lors de la cuisson, il est recommandé évitez les casseroles et les récipients en plastique (PFOA -acide perfluorooctanoïque-, PTFE -polytétrafluoroéthylène- et autres), qui peuvent libérer des particules lorsqu’ils sont chauffés.

Et il est important de prêter attention à la nourriture. Optez pour des produits frais, de saison et origine écologiqueau lieu d’être emballés dans des plastiques. Nous devons promouvoir une prise de conscience collective sur la problématique des microplastiques et leur impact sur notre santé.



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