Le président du Conseil européen a enfin annoncé ses ambitions. Charles Michel, a déclaré qu’il se porterait candidat aux élections européennes de juin 2024. Il a expliqué qu’il avait pris cette décision en lien avec sa famille politique en Belgique francophone et qu’il allait diriger la liste MR.
” Rendre compte du travail assumé ces dernières années”
Il a souligné l’importance des élections européennes de 2024 et a déclaré qu’il souhaite renforcer la légitimité européenne. Il a affirmé vouloir jouer un rôle actif dans le débat démocratique européen et porter un projet pour l’Europe 2030.
Cette décision a des implications au niveau belge et européen, puisque cela signifie que Charles Michel compte siéger au Parlement européen, après la fin de son mandat en tant que président du Conseil européen en novembre 2024.
“Je compte, si je suis élu, prêter serment comme député européen parce que je souhaite servir le projet européen”.
Charles Michel a également confirmé qu’il exercerait sa fonction de président européen jusqu’à sa prestation de serment en tant que député européen, prévue mi-juillet. Il a évoqué la possibilité pour le Conseil européen d’anticiper la désignation de son successeur avant sa prestation de serment.
“Quand j’étais Premier ministre belge, j’ai aussi mené campagne en étant en fonction”
Charles Michel a déclaré qu’il assumerait pleinement sa responsabilité et son mandat de président du Conseil européen, tout en menant sa campagne de manière à ne pas porter atteinte à ses responsabilités.
Un retour en politique belge ? “Je ne veux jamais rien exclure pour l’avenir”
Il a également évoqué la possibilité de revenir en politique belge, tout en soulignant son engagement pour le projet européen et ses valeurs politiques.
Quitter le navire ? “De telles critiques seraient parfaitement infondées”
Il a rejeté les critiques selon lesquelles il quitterait le navire alors que deux guerres sont en cours dans le monde, en affirmant que son successeur serait déjà connu avant sa prestation de serment et en refusant de se prononcer sur une éventuelle candidature à d’autres postes européens.
Didier Reynders était lui aussi candidat
Cette décision condamne également les chances de Didier Reynders, commissaire européen à la Justice, qui s’était déclaré candidat pour la tête de liste européenne. Le MR peut espérer aller chercher deux sièges, le second étant dévolu à une femme. Valérie Glatigny, candidate pour la seconde place, paraît bien placée pour y figurer.
Charles Michel s’est montré peu loquace sur le cas de Didier Reynders, laissant planer le doute sur ses projets futurs.
Il a finalement souligné l’importance de l’avenir de la Belgique et de l’Europe, tout en se gardant de fermer la porte à toute possibilité pour le futur.
Lists bruxelloises du MR : cela se précise, mais avec Didier Reynders et Alexia Bertrand, le parti a encore deux gros cailloux dans sa chaussure