Après le Nogentais, le Dunois, le Drouais et les Franges Franciliennes, servis en 2018, Chartres Métropole a rejoint, ce jeudi 9 novembre, le dispositif Territoires dâindustrie.
Après la première expérience, lancée par Ãdouard Philippe, ancien Premier ministre dâEmmanuel Macron, il y a six ans, le gouvernement a dévoilé, ce jeudi, depuis Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), la deuxième cuvée des Territoires dâindustrie français, appelée Temps II. Aux 149 périmètres sélectionnés en 2018, le gouvernement vient dâajouter 34 nouveaux périmètres dont celui de Chartres Métropole.
Une inscription soutenue par Jean-Pierre Gorges, président de lâAgglomération, et Guillaume Kasbarian, député (Renaissance) de la première circonscription dâEure-et-Loir.
Transition écologique et industrie verte
Le nouveau dispositif est co-piloté par Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, Roland Lescure, ministre délégué à lâIndustrie, et Dominique Faure, ministre délégué aux Collectivités. Depuis son lancement, en 2018, le programme Territoires dâindustrie réunissait lâÃtat, les industriels et les élus locaux pour venir au chevet des territoires fragiles victimes de la désindustrialisation.
De balayeur à directeur technique de Verretubex, à Nogent-le-Roi, Bernard Maini, le fondateur du groupe Maini
La nouvelle version se veut plus large et plus percutante en sâappuyant sur les budgets conséquents du dispositif France 2030, bras armé de la stratégie industrielle. 100 millions dâeuros seront consacrés à cette deuxième phase qui a intégré les projets montés autour de la transition écologique et lâindustrie verte.
Un comité de pilotage crééDidier Garnier, vice-président chargé du développement économique de Chartres Métropole.
“Câest un dispositif qui mâa lâair simple et pratique. Il y a des tiroirs quâil faut ouvrir pour accéder aux financements correspondants. Pour moi, il est adapté à notre envie de nous adapter et évoluer à lâenvironnement actuel”, a commenté, ce jeudi 9 novembre, Didier Garnier, vice-président de Chartres Métropole en charge du développement économique.
“Un volet transition écologique important se trouve dans le dispositif, poursuit-il. En outre, notre projet de campus, pour les filières cosmétique et pharma, trouve bien sa place au sein du dispositif. Enfin, le volet foncier qui nous aidera à recréer des espaces pour accueillir les entreprises clé en main dans un monde de raréfaction de terrains.”
Ce qu’il faut retenir, pour l’Eure-et-Loir, du plan Territoires d’industrie en 2018
Le dispositif finance un poste de chef de projet qui va permettre de recenser les projets autour du comité de pilotage constitué de Chartres Métropole, de Cosmetic Valley et de Novo Nordisk. LâÃtat, lâAdeme, la Région Centre-Val de Loire et dâautres acteurs institutionnels sont dans la boucle.
Trois expériences euréliennes existantes
Le Premier ministre, Ãdouard Philippe, avait annoncé, jeudi 22 novembre 2018, la mise en place de 124 zones reconnues comme Territoires dâindustrie, en dehors des grandes métropoles. Ces territoires ont bénéficié de 1,35 milliard dâeuros pour se développer. à lâépoque, Harold Huwart, vice-président de la Région Centre-Val de Loire, a été missionné par Ãdouard Philippe à la préparation du plan Territoires dâindustrie.
“Affronter le retour du protectionnisme sur les marchés mondiaux” était au menu du 21e congrès des enjeux réglementaires des cosmétiques et parfums
Les territoires qui ne bénéficiaient pas de la proximité dâune grande métropole avaient accès à ce dispositif. En Centre-Val de Loire, sept zones avaient été sélectionnées : une dans le Loiret, il sâagit de Pithiviers-Malesherbes et Montargis. Une dans le Cher, avec Bourges et Vierzon. Une dans lâIndre autour du bassin dâIssoudun. Une dans le Loir-et-Cher : Romorantin-Lanthenay et Salbris.
LâEure-et-Loir abritait deux regroupements : dâune part, Châteaudun avec Vendôme autour de la Vallée du Loir, et d’autre part, un regroupement autour de la Vallée de lâHuisne avec Nogent-le-Rotrou, Le Theil-sur-Huisne et La Ferté-Bernard.
“Nogent-le-Rotrou et La Ferté-Bernard forment la quatrième zone dâemploi la plus industrielle de France avec 30 % de salariés dans lâindustrie, confiait Harold Huwart. Ensuite, la zone de Châteaudun-Vendôme a été choisie, car Châteaudun a perdu beaucoup de sites industriels.
“Le plan Territoires dâindustrie peut être un complément au projet de reconversion de la base aérienne de Châteaudun”.
Enfin, lâAgglo du Pays de Dreux et les Franges Franciliennes avaient rejoint le dispositif.
2023-11-09 11:00:00
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