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Chasse du loup en Europe : Désaccords entre ministres de l’Agriculture et de l’Environnement

Chasse du loup en Europe : Désaccords entre ministres de l’Agriculture et de l’Environnement
Pourrait-on chasser plus facilement le loup en Europe ? La Commission pense à assouplir sa protection.

Un simple détail administratif ? Pas du tout, car selon la forme de la mise à l’agenda, l’issue pourrait être assez différente. En effet, la proposition initiée par la présidente Ursula von der Leyen doit obtenir l’accord des États membres de l’UE. Mais il suffirait d’une minorité de blocage, soit quatre États membres représentant au moins 35 % de la population européenne, refusant cette proposition pour que celle-ci soit abandonnée. La proposition pourrait notamment être abordée lors de Conseils (des ministres) européens. Et un Conseil n’est pas l’autre. Si les Conseils Environnement rassemblent tous les ministres de l’Environnement des États membres, les Conseils Agriculture réunissent, logiquement, tous les ministres de l’Agriculture. Or, la volonté de modifier le statut du loup provient essentiellement des milieux agricoles européens. On peut donc supposer que les ministres de l’Agriculture sont plus sensibles à leurs arguments que ceux de l’Environnement…

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Désaccords de ministres

Il nous revient d’ailleurs que la présidente de la Commission Ursula von der Leyen a discuté vendredi de sa proposition avec le ministre fédéral de l’Agriculture David Clarinval (MR), qui présidera le Conseil Agri. Pour lui demander de mettre le statut du loup à “son” agenda ? On l’ignore. Le ministre ne confirme pas cette discussion, mais indique qu’il “souhaite inscrire” la proposition sur le loup “à l’ordre du jour du conseil des ministres de l’agriculture”. “Il est primordial d’anticiper les problèmes que pourrait provoquer une surdensité de loups dans certaines régions d’Europe et en Belgique. Les États membres ne sont pas égaux face à cette problématique. Les capacités d’accueil des territoires vu le contexte géographique, l’anthropisation, la densité démographique, doivent être des facteurs pris en compte dans la bonne gestion de cette espèce” affirme-t-il. Le ministre bruxellois de l’Environnement Alain Maron (Ecolo), et président du Conseil Envi, estime que “le statut protectionnel des espèces végétales et animales protégées via la Convention de Berne (comme le loup, NdlR), c’est d’abord et avant tout une question de biodiversité et d’environnement. Il est donc naturel et élémentaire que le dossier soit traité en Conseil Environnement”.

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« L’AfD doit agir »

2024-09-06 14:42:57 Liebe Frau Hanspach, in Ihrer Bewerbung für die Debattenaktion „Deutschland spricht“ schreiben Sie, Sie sind

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