Communiqué de presse
Sondage représentatif sur l’utilisation des chatbots IA en Suisse
Deux tiers des Suisses ont déjà utilisé ChatGPT ou gemini
Une enquête représentative révèle que deux tiers des adultes en Suisse ont déjà utilisé au moins une fois chatgpt ou Gemini. En 2024,cette proportion était d’environ 50 %.
« Les jeunes sont certes en avance, mais il semble que les chatbots IA soient également bien intégrés dans le quotidien de leurs parents », constate un expert en numérique.
L’étude souligne également l’existence de sujets pour lesquels une majorité refuse catégoriquement de transmettre des données à un outil d’IA, notamment les informations relatives à leur propre santé.
Zurich, le 18 mars 2025 – Les Suisses sont réceptifs à l’IA (intelligence artificielle).62,4 % des adultes du pays ont déjà utilisé au moins une fois les chatbots intelligents ChatGPT ou Gemini.C’est ce que révèle une enquête représentative. Il y a un an, ils n’étaient que 50 %.L’utilisation des deux chatbots IA les plus populaires est la plus répandue chez les 18-35 ans. Dans cette tranche d’âge, 81 % ont déjà utilisé au moins une fois l’un des deux programmes. L’intelligence artificielle n’est pas non plus un mot étranger pour la génération des 36-55 ans : 66 % ont répondu par l’affirmative. Chez les plus de 56 ans, cette proportion est de 35 %.
« Les jeunes sont certes en avance, mais il semble que les chatbots soient également bien intégrés dans le quotidien de leurs parents », observe un expert.
En effet, 27 % des personnes ayant utilisé un chatbot ont déclaré l’avoir utilisé pour le travail, par exemple pour créer des résumés, effectuer des calculs ou écrire du code.
La recherche sur Internet, request la plus utilisée pour les chatbots IA
Selon la dernière enquête, 65 % des personnes interrogées ont déjà communiqué avec un chatbot. On constate une augmentation notable de l’utilisation des chatbots pour la recherche d’informations sur Internet, au lieu des moteurs de recherche traditionnels comme Google ou Bing. Alors qu’en 2024, seuls 27 % des utilisateurs de chatbots effectuaient des recherches sur ChatGPT ou d’autres outils d’IA, cette proportion est passée à 33 % en 2025. La recherche sur Internet était cette année l’application la plus citée pour les chatbots IA.
« Il sera intéressant de voir comment l’intégration croissante de l’IA dans les moteurs de recherche classiques se traduira, comme par exemple l’AI-Overview de Google ou l’intégration de Copilot dans la recherche avec Bing », explique un expert.
Il n’est pas encore clair si Google perdra sa position de leader face à ChatGPT dans le domaine de la recherche. La force de Google réside déjà dans la combinaison de données textuelles, visuelles et géographiques. Une scission du marché de la recherche est envisageable.
« ChatGPT pourrait s’imposer pour les recherches complexes avec des processus de réflexion,tandis que Google resterait leader pour l’instant dans les recherches locales et transactionnelles »,ajoute l’expert.
dans le domaine du commerce électronique, 26 % ont utilisé un chatbot. L’utilisation de robots de chat pour la recherche d’informations sur les plateformes vidéo comme YouTube ou TikTok reste en revanche toujours aussi faible. La proportion n’a que légèrement augmenté,passant de 16,6 % en 2024 à 19,3 % en 2025.
Les erreurs sont moins acceptées chez les chatbots IA que chez les humains
Les résultats de l’enquête révèlent également des informations intéressantes sur les préférences des personnes concernant l’acceptation des erreurs chez les chatbots par rapport aux interlocuteurs humains. Une nette majorité des personnes interrogées, soit 64 %, indique qu’elle accepte moins les erreurs chez un chatbot que chez un interlocuteur humain. Seuls 28 % des participants à l’enquête sont prêts à tolérer les erreurs d’un chatbot.
« C’est étonnant quand on pense à la fréquence à laquelle, de nos jours, même les outils d’IA les plus connus, ChatGPT et Gemini, hallucinent encore et déversent donc de fausses informations », commente l’expert.
Les informations sur les problèmes de santé personnels sont taboues
De plus, il existe des domaines dans lesquels la communication avec un chatbot est taboue, notamment les problèmes de santé. Ainsi, 58 % des personnes interrogées ont indiqué qu’elles ne voulaient en aucun cas confier à un chatbot des informations sur leurs propres problèmes psychiques. De même, 54 % ne veulent en aucun cas divulguer leurs données personnelles afin que le chatbot puisse fonctionner comme un coach de santé numérique et interactif. Avec 52 %, plus de la moitié ne veulent pas non plus laisser d’informations sur leurs problèmes de santé (physiques) à un chatbot.
« Le fait que sa propre santé soit encore considérée aujourd’hui comme une sphère aussi intime devrait compliquer considérablement l’introduction et l’acceptation des dossiers électroniques des patients et, de manière générale, l’échange de données numériques sur les patients en Suisse », estime l’expert.
Forte acceptation de l’aide pour le processus de commande ou la recherche sur Internet
en revanche, plus de 90 % des participants à l’enquête n’ont aucune aversion absolue à poser des questions à un chatbot sur l’état de la livraison ou à donner leur avis sur l’expérience client. L’aide d’un chatbot pour le processus de recherche sur Internet ou pour les questions concernant l’offre de produits ou de services d’une entreprise,ainsi que la communication des données pour les demandes d’offres et le signalement de réclamations sont également bien accueillies par plus de 80 % des personnes interrogées.
Méthodologie
L’enquête représentative a été réalisée par l’institut d’études de marché Innofact en mars 2025 auprès de 1’029 personnes dans toutes les régions de Suisse.
Sondage Suisse 2025: Adoption massive des Chatbots IA, mais des limites
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Communiqué de presse – Zurich, le 18 mars 2025
Une enquête représentative menée par Innofact auprès de 1029 adultes suisses révèle une adoption croissante des chatbots IA, notamment ChatGPT et gemini.62,4% des adultes suisses ont déjà utilisé au moins un de ces outils, contre 50% en 2024. Cette adoption est particulièrement forte chez les 18-35 ans (81%), suivie de la tranche 36-55 ans (66%), tandis que seulement 35% des plus de 56 ans ont utilisé ces chatbots.
Utilisation des Chatbots IA en Suisse: Les chiffres clés
| Groupe d’âge | Utilisation de ChatGPT/Gemini (%) | Utilisation pour le travail (%) |
|—————–|————————————|—————————–|
| 18-35 ans | 81 | 30 |
| 36-55 ans | 66 | 25 |
| 56 ans et plus | 35 | 20 |
| Total adultes | 62.4 | 27 |
Principaux usages et limites des chatbots IA
La recherche d’informations en ligne est l’usage le plus répandu (33% en 2025, contre 27% en 2024), surpassant même l’utilisation pour le travail (27%). L’utilisation dans le e-commerce atteint 26%, tandis que celle sur les plateformes vidéo reste faible (19.3%).
Cependant, l’enquête met en lumière des limites importantes. Une majorité refuse de partager des informations sensibles avec les chatbots:
Informations sur la santé physique: 52%
Informations sur la santé mentale: 58%
* Données personnelles pour un coaching santé: 54%
De plus, 64% des personnes interrogées sont moins tolérantes aux erreurs commises par un chatbot qu’à celles d’un humain.
L’avenir de la recherche en ligne: Google vs. ChatGPT?
L’intégration croissante de l’IA dans les moteurs de recherche traditionnels pose la question de la future position dominante sur le marché. Alors que ChatGPT pourrait s’imposer pour les recherches complexes, Google conserverait son leadership pour les recherches locales et transactionnelles.
FAQ
Q: quelle est la méthodologie de l’enquête?
R: L’enquête représentative a été réalisée par Innofact en mars 2025 auprès de 1029 personnes dans toutes les régions de Suisse.
Q: quelle est la principale utilisation des chatbots en Suisse?
R: La recherche d’informations sur internet.
Q: Quels types d’informations les suisses refusent-ils de partager avec les chatbots?
R: Principalement les informations relatives à leur santé physique et mentale.
Q: Les Suisses sont-ils plus tolérants aux erreurs humaines ou aux erreurs des chatbots?
R: Ils sont beaucoup moins tolérants aux erreurs commises par les chatbots.