2024-02-12 21:35:38
Le titre tourne en rond sur lui-même, mais c’est le cas Chelsea Wolfe se termine avec son septième album studio Elle tend la main, elle tend la main à elle pas seulement un bon peu Abîme et Sifflement filé mais s’aventure aussi plus loin que jamais dans les abysses les plus sombres du trip hop avec Dave Sitek.
Quel travail sensationnel il a fait La télévision à la radio-l’homme dans le fauteuil du producteur livre (plus exactement : comment fantastiquement son attention captivante, puissante et fascinante aux détails dans les royaumes électroniques se combine avec l’esthétique et l’écriture des chansons de Chelsea Wolfe ainsi que leurs sympathiques collègues Ben Chisholm, Bryan Tulao et Jess Gowrie pour créer une intensité atmosphérique sans précédent), peut être vu dans l’ouverture exceptionnelle qui ouvre la voie au record Chuchotements dans la chambre d’écho se cacher à peine. Le chant surnaturel de Wolfe, respirant et séduisant, vulnérable et séduisant, se niche pratiquement idéalement dans un monde sonore dense, mais contrasté et ouvert sur l’espace, pas du tout claustrophobe et oppressant de rythmes post-industriels froids. Dark and sinistre embrasse un flair darkwave menaçant, dur et martial avec une guitare sciante sous un rythme pulsé. Une sorte de symbiose Clous de neuf pouces et Portishead, goth trip hop sinistre et rétro-futuriste avec une finition full rock. Brut, sans fard et directement conforme à son agenda, soigneusement conçu et d’une cohérence impressionnante.
Ça évolue dans ce cadre, avec ces associations Elle tend la main, elle tend la main à elle Ensuite, la dynamique et l’orientation varient dans des nuances variables. L’archétype positionné dans la tracklist Maison de l’autodestruction prend le relais, par exemple, avec un groove résolument vif et grondant (et doit se poser la question de savoir combien il resterait à une production sans la batterie frappante et simplement en mouvement) où Trent Reznor monte sur la scène du stade, tandis que le relâchement étouffé Le Liminal se retire dans un désir onirique qui Difficile et laissez James Blake se vautrer et s’extasier avec imagination jusqu’à la finale sous la forme du puissant rapprochement, qui avance à grands pas vers un solo hurlant sûr de lui, et un rapprochement très formidable. Crépuscule on ne peut qu’être accusé d’avoir été coupé trop court, alors qu’un disque compact d’une durée totale de 42 minutes aurait mérité ici au plus tard un geste plus expansif.
Que la première moitié de la bande de Möbius Elle tend la main, elle tend la main à elle Même s’il s’avère un peu plus fort que le deuxième, ou du moins le dernier tiers, il n’enlève rien à la qualité holistique et homogène de l’album. Si Tout devient bleu comme une pop palpitante se balançant en transe, galopant sur le bord, faisant allusion à la vague perspective d’un élan épique ou ralentissant vers une mélancolie dystopique avec quelques touches de piano Lumière du tunnels’élève dans le stroboscope, peut laisser une impression de composition plus impressionnante que lorsqu’il est arraché avec un grand hameçon Des yeux comme la morelle errant sur une mer bruyante d’éclats d’électronique en sourdine au son d’un spectacle de variétés underground de conte de fées, comme celui efficace Ces nouveaux puritains-Remixer un La torsion-Croquis pour Martina Topley-Bird ou Ioanna Gika.
Aussi Sel vit de son refrain, mais plus encore de l’image vivement répétée que Wolfe dessine avec tant de subtilités sonores, tandis que le drame énigmatique de Monde invisible dans son doux panorama de partitions, ainsi que la ballade au piano pourtant solennelle de Lana’esque portée par des rythmes déterminés Place au soleil fonctionner moins de manière isolée et davantage dans son contexte.
Dans celui de Wolfe et Sitek si astucieusement entre les ici Le monde sonore situé dans les monuments proclamés se déploie plus ouvertement qu’auparavant, couvant dans un monde soudain sobre. “Regardez cet empire/ Alors qu’il brûle et se dissipe/ Hanté, en feu/ Sur les ailes que nous créons” et “Je passerai par le feu» Wolfe chante à la fin, mais laisse derrière lui moins de terre brûlée qu’un terreau particulièrement fertile pour le quadragénaire dont le style est en constante mutation.
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