2024-03-04 21:17:33
AGI- Chiara Malte il est à Rome avec son César: le réalisateur italien a quitté Paris après avoir reçu le la plus haute reconnaissance du cinéma français, l’équivalent de l’Oscar, et est venu dans la capitale pour remettre le Série “Antonia”diffusé le 4 mars sur Prime.
“Linda et le poulet”, long métrage d’animation, a raflé les récompenses en France et en un mois, annonce Gkids, distributeur de films américain, sortira à New York, puis au Japon avec Asmik Ace. Bientôt, il sera également dans les cinémas italiens, en compagnie de… la poule qui rejoint le protagoniste de la série télévisée. Dessins, acteurs et oiseaux : sous la direction de Chiara Malta, ils trouvent tous leur raison d’être. Faire un film d’animation puis une série télévisée n’est pas si étrange si l’objectif est la recherche et l’exploration.
“Dans mon premier court métrage, ‘L’Isle’ – dit Malta à AGI – je faisais déjà un dialogue d’animation avec des images réelles. Dans ‘Linda et le poulet’, croire que jouer dans la majorité des films d’animation est médiocre, parce que le en dessinant les commandes, j’ai inversé l’ordre hiérarchique : j’ai choisi les acteurs comme pour un vrai film, pas seulement pour la voix, et j’ai réalisé un décor avec un son live et réaliste, avant de commencer à faire travailler les animateurs. film della ‘nouvelle vague‘dans l’animation : transmettre la même légèreté, immédiateté, liberté'”.
Faire des recherches et créer des prototypes c’est ce qui intéresse le réalisateur italien, qui vit et travaille en France depuis 2004. On se souvient de “Armando e la politica”, produit par Arte pour la section expérimentale “La Lucarne”, qui était le film d’ouverture du festival de Turin et le seul film italien en compétition. Le documentaire a été tourné avec différentes techniques : vidéo, film, animation et super 8 : on l’appellerait aujourd’hui un documentaire de création.
Escroquer « Des femmes simples »escroquer Jasmine Trinca et Elina Lowensohn, qui a ouvert la section Découverte du Festival de Toronto en 2019, Chiara Malta a encore semé le désordre, “récit d’un monde ordonné qui ensuite déraille, glisse dans le rêve, dans l’irréalité”. “J’aime raconter des personnages brisés, avec un fort sentiment d’autodérision.”
“Antonia – explique-t-il – est une histoire tragi-comique, avec un protagoniste (Chiara Martegiani ed.) encore en cours de définition, qui porte la douleur d’une manière nouvelle. Chiara Martegiani, Elisa Casseri et Carlotta Corradi, les auteures de la série, ont créé un une femme vivante, drôle et moderne. La présence du poulet est un non-sens, elle ouvre une zone de liberté, une dimension de l’absurde qui accueille Antonia. Ma caméra accompagne l’instabilité du protagoniste : tout est en équilibre, toujours sur le point de s’effondrer ou de se relever. L’instabilité est la prémisse du changement. J’ai moi-même essayé de briser le moule. Nous avons travaillé sans protocole de tournage, avec des points d’observation très intimes, en prêtant attention aux détails. Je voulais regarder à travers les yeux d’Antonia. J’ai choisi le format anamorphique très épuré, très cinématographique et peu utilisé dans la comédie. Il fallait laisser de l’espace au protagoniste”. Le tournage a eu lieu à Rome, la ville natale du réalisateur, mais la capitale est représentée comme n’importe quelle autre métropole, évitant l’effet de carte postale.
Pendant ce temps, en France, Malte continue de tourner des épisodes de la série “Un si grand soleil”, où elle effectue “une mise en pratique, une formation nécessaire” pour un réalisateur, avec d’autres collègues et l’équipe. Et le futur ? “Je prépare un adaptation cinématographique du premier roman de Alessandro Piperno “Avec les pires intentions”, que je tournerai à Rome. Et puis au printemps, elle participera à une nouvelle série française : un engagement sur lequel nous devons encore garder la plus grande confidentialité.
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