Le défilé pour célébrer le sacre des Chiefs de Kansas City au Super Bowl LVIII s’est terminé par des coups de feu mercredi, qui ont fait au moins un mort et 29 blessés.
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Des coups de feu ont été tirés autour de la gare Union, située au centre-ville de Kansas City, alors qu’environ un million de personnes étaient réunies à proximité .
Une personne est décédée et 19 autres auraient été touchées par des projectiles selon les autorités locales. Huit des personnes blessées seraient dans un état critique et sept autres dans un état grave.
Dix autres personnes auraient également subi des blessures lors des évènements, élevant le bilan à au moins 29 blessés.
Trois suspects ont été arrêtés par les autorités alors qu’aucune information n’est pour l’instant connue sur les motifs qui auraient poussé les tireurs à passer à l’acte.
Un homme revêtu d’un jogging rouge figure parmi les personnes arrêtées, selon des journalistes de l’AFP.
Une vidéo largement partagée sur les médias sociaux laisse présager que des supporters des Chiefs auraient maîtrisé l’un des auteurs présumés de la fusillade.
La police tente toujours de déterminer si l’un des trois suspects détenus est cet individu qui aurait été intercepté par les supporters dans cette vidéo.
«Je pensais que c’était des feux d’artifice», a témoigné John O’Connor auprès du quotidien The Kansas City Star, expliquant avoir entendu «entre 15 et 20 tirs dans un bref laps de temps».
Réactions
L’organisation des Chiefs de Kansas City a réagi à l’événement dans un communiqué, indiquant être «attristés par les actes de violence insensés qui sont survenus à l’extérieur de la station Union après la parade d’aujourd’hui».
Le quart-arrière vedette de l’équipe, Patrick Mahomes, a dit «prier pour Kansas City» dans une publication sur X.
«Je suis en colère par rapport à ce qui s’est passé aujourd’hui, affirme la cheffe de police de Kansas City, Stacey Graves. Le gens qui sont venus célébrer aujourd’hui devaient s’attendre à un environnement sécuritaire.»
De son côté, le maire de Kansas City, Quinton Lucas, déplore qu’il a «toujours un risque» de fusillade lors d’événements publics aux États-Unis.
«Le Congrès des États-Unis n’a pas adopté de loi ambitieuse, nombre d’élus étant sous l’influence de la puissante National Rifle Association (NRA), le premier lobby américain des armes.
De fait, dans un pays où la possibilité de détenir une arme à feu est considérée par des millions d’Américains comme un droit constitutionnel fondamental, les seules avancées législatives récentes restent marginales, comme la généralisation des contrôles d’antécédents judiciaires et psychiatriques avant tout achat d’arme.
-Avec la collaboration de l’Agence France-Presse