Chaque année, en France, 22 000 patients atteints d’obésité sévère ou massive subissent une opération. Un sur deux n’est plus suivi par le corps médical deux ans après. Midi Libre a écouté cinq patients qui ont tenté cette option en dernier recours, alors que la maladie continue de progresser : 17 % des Français sont obèses, et plus d’un milliard de personnes sont touchées dans le monde.
Jean-Jacques Fabre adorait les grandes assiettes de salade verte, les tomates mûries au soleil de l’été. Il ne supporte plus les crudités et a désormais renoncé à la viande alors qu’il était un grand amateur. Après avoir atteint 157 kg, il est tombé à 82 kg puis a repris volontairement une dizaine de kilos. Comme Jean-Jacques Fabre, chaque année, 22 000 personnes resteront malades à vie après avoir perdu beaucoup de poids en optant pour la chirurgie de l’obésité, une option de dernier recours contre la maladie du surpoids extrême.
La chirurgie de l’obésité a des impacts bien au-delà de la perte de poids et de l’amélioration de la santé. Elle peut entraîner des divorces, des dépressions, des carences alimentaires, des burn-out, des fatigues extrêmes, des pertes de cheveux. La Haute Autorité de Santé a récemment revu les conditions de prise en charge de cette chirurgie.
La chirurgie n’est pas une solution miracle, elle nécessite un suivi constant et un travail sur soi pour toute la vie. Les patients qui ont tenté cette option ont connu des parcours difficiles, avec des conséquences parfois imprévues. Il est important d’être conscient des risques et des impacts psychologiques de cette intervention.
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2024-03-04 10:01:00