Chivalry, la meilleure série de la semaine : rire de l’indicible

Chivalry, la meilleure série de la semaine : rire de l’indicible

2023-09-25 01:03:30

Mis à jour

La comédie romantique renforce la satire de la satire du machisme de Coogan et Solemani,

Sarah Solemani et Sarah Solemani, dans ‘Chivalry’.

Il faut rire de tout. Et tout est tout. Les blagues sur Daniel Sancho et Luis Rubiales durent déjà trop longtemps. Ce qui ne devient pas de l’humour devient ancré. Un tabou intouchable finit par devenir sacré. De l’heure prévue à #Moi aussi. Celui d’ETA qui a mangé l’hôte de Fe de ETA reste l’une des meilleures blagues du cinéma espagnol. Tout comme les dialogues de Chevaleriesatire pleine de Rubiales et #Moi aussi, font partie des meilleurs de la télévision récente. Créée en avril de l’année dernière sur la chaîne britannique Channel 4, cette série créée par Steve Coogan et Saran Solemani est diffusée depuis quelques jours sur Filmin.. Ses six chapitres courtois sont absolument géniaux.

Chevalerie Il combine parfaitement la satire hollywoodienne et la comédie romantique. Le premier est évident dès le début, le second émerge au fur et à mesure de la série et on peut le lire comme une plaisanterie perverse. Chivalry est une critique du machisme de l’industrie cinématographique qui joue avec le fait de devenir le genre audiovisuel le plus vidé par la perspective de genre. La nécessité pour les femmes d’occuper des postes de pouvoir dans les films et séries est un truisme dont aucune personne raisonnable n’ose discuter. Comme presque personne ne va dans le jardin le nombre de bêtises qu’on dit à ce sujet.

Dans ChevalerieSteve Coogan est Cameron, un producteur de films contraint d’embaucher Bobby (Sarah Solemani), un réalisateur indépendant féministe, pour terminer le tournage d’un film parti en vrille. Leur scène de sexe la plus importante devrait être re-filmée (c’est vieux, c’est sale, c’est ridicule) et, comme si cela ne suffisait pas, la star (Sienna Miller) en a marre. Heureusement (heureusement), le réalisateur du projet décède subitement et Bobby peut reprendre le film. Mais rediriger un train qui déraille déjà est difficile. Ce train est le film. Et Hollywood. Et Cameron. Et Bobby.

Parce qu’elle non plus elle n’est ni sainte ni sage. Bobby est intelligent et honnête, mais elle doit terminer le film pour tourner la page et elle veut de l’argent. Sa vie personnelle n’est pas vraiment idyllique et dans sa tête la théorie (si claire, si facile, si claire) se heurte au monde réel.

Qu’est-ce qui est et ce qui devrait être se heurtent Chevalerie. La série est aussi intelligente et tordue que ses personnages. Que Wanda Sykes, l’une des lesbiennes les plus combatives au monde show-business, incarne un producteur sans scrupules, n’est qu’un des cadeaux empoisonnés de Solemani et Coogan. Ou que Paul Rudd, comme dans Juste des meurtres dans le bâtimentse prête à l’auto-parodie. Ce que je veux c’est respecter les femmesdit dans Chevalerie l’acteur qui doit filmer une scène de sexe troublante avec Lark (Sienna Miller). Son personnage est nazi, elle est résistante. Les films nazis rapportent beaucoup d’argent, dira Bobby plus tard, soupçonnant qu’elle pourrait devenir ce qu’elle déteste le plus : une traîtresse, une fille de la plus grande pute. Désolé: fille de la grande pute. Il faut rire de tout.



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