Malgré ses succès et l’amour que lui porte le public depuis près de cinq ans, Christine Morency craint encore que sa carrière ne soit qu’un feu de paille.
De passage à La vraie nature dimanche soir, l’humoriste a confié à Jean-Philippe Dion avoir encore du mal à accepter son succès. «Je ne peux pas croire que ça m’arrive. Il y a une partie de moi qui se sent encore trop privilégiée de gagner ma vie avec quelque chose qui me passionne pour lequel je n’ai pas l’impression de travailler», a-t-elle dit.
«Ça fait cinq ans, c’est quand même nouveau, mais j’ai encore peur que ce soit un feu de paille», a-t-elle poursuivi.
Retour sur son Burnout
Avant de faire le saut en humour, Christine Morency est d’abord passée par une école de théâtre avant de devenir intervenante auprès de femmes en situation d’itinérance. Pour nourrir sa passion du jeu et de la scène, elle participait chaque semaine à plusieurs ligues d’improvisation, mais jamais dans l’idée de se dire qu’un jour elle serait humoriste.
«Je me dis que ça ne marchera pas ou je me dis que si je l’essaye et que ça ne fonctionne pas, je ne peux pas gaspiller ce rêve-là», a-t-elle raconté autour de l’îlot.
«Un moment donné [j’ai fait un] Burnout. Ma routine c’était: j’arrive chez nous, il est 4 h, je ferme les lumières, je me déshabille, je me couche, je braille jusqu’à tant que je m’endorme, je me lève le lendemain matin, je vais travailler», a ajouté l’humoriste qui a vendu plus de 100 000 billets de son premier spectacle solo, Grâce.
Au cours de l’épisode, Christine Morency a aussi abordé la séparation de ses parents quand elle n’avait que 5 ans, sa relation toxique avec sa belle-mère et la carapace qu’elle s’est forgée très jeune, mais qu’elle laisse craquer beaucoup plus maintenant.
La vraie nature peut être reprise sur TVA+.
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