cinq membres d’une même famille transportés à l’hôpital

cinq membres d’une même famille transportés à l’hôpital

C’est très certainement un problème de chauffage défectueux qui est à l’origine d’une intoxication au monoxyde de carbone survenue ce samedi 19 novembre, en cours de soirée, dans un immeuble collectif au 9 rue Georges-Ducroq (quartier de Metz-Queuleu). Les habitants de cet immeuble de cinq étages ont été temporairement évacués le temps que les secours, venus de différents centres du département, procèdent aux reconnaissances nécessaires. L’alerte a été donnée vers 19h45 au service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de la Moselle. Rapidement, d’importants moyens ont été dépêchés sur place.

Cinq blessés légers

Vingt-six résidents ont été évacués. Ils ont été examinés par les pompiers qui leur ont fait passer des bilans. Cinq personnes, tous membres d’une même famille, ont été légèrement intoxiquées. Ce sont elles qui ont alerté les secours, depuis leur appartement du rez-de-chaussée, après avoir ressenti des maux de tête.

Pris en charge par l’équipe médicale du Smur, ces cinq adultes ont été transportés au CHR de Mercy. Pour mémoire, le monoxyde de carbone (CO) est un gaz incolore, inodore, toxique et potentiellement mortel qui résulte d’une combustion incomplète. Et ce, quel que soit le combustible utilisé (bois, butane, charbon, essence, fuel, gaz naturel, pétrole, propane). Il diffuse très vite dans l’environnement.

C’est pour cette raison que les pompiers sont venus en nombre. Un peu moins de trente personnels ont été mobilisés, dépêchés depuis les centres de Metz, Peltre, Montigny-lès-Metz, Florange, Thionville et Hagondange. « Alors que 21 résidents ont trouvé refuge au foyer du jeune travailleur situé juste en face et que les victimes étaient conduites à l’hôpital, nous avons inspecté chacun des appartements », indiquait le capitaine Spiess, lequel a commandé le dispositif.

Au final, une fois tout danger écarté, les habitants ont pu regagner leurs logements vers 22h30. Les victimes pouvaient elles aussi revenir chez elles, une fois les derniers bilans médicaux passés au cours de la nuit. « Elles ne risquent plus rien, on a coupé leur chaudière. Il faudra désormais qu’un dépanneur intervienne dessus. » Le mal est très certainement venu de cette installation, dans cet immeuble où chaque appartement dispose de sa chaudière individuelle.

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