Cinq personnes arrêtées en Suède pour préparation d’un attentat islamiste en lien avec l’affaire du Coran brûlé

Cinq individus ont été récemment arrêtés en lien avec un projet d’attentat en représailles à l’autodafé du Coran qui a été commis en Suède au mois d’août dernier. Cette nouvelle a suscité l’indignation de nombreux citoyens suédois, qui craignent une montée de la violence dans leur pays. Cet événement rappelle également l’importance de la tolérance religieuse et de la liberté d’expression dans un monde où les tensions intercommunautaires restent malheureusement fréquentes. Dans cet article, nous allons revenir sur les détails de cette affaire et analyser ses implications pour la société suédoise et au-delà.


Cinq personnes ont été arrêtées en Suède pour suspicion de préparation d’un attentat islamiste en représailles à l’affaire du Coran brûlé par Rasmus Paludan, un extrémiste anti-islam. Cette affaire a eu un impact international, provoquant des protestations en Turquie et dans le monde musulman, et compromise la candidature de la Suède à l’OTAN. La justice suédoise a par ailleurs annulé des interdictions de manifestations prévoyant des autodafés du livre sacré de l’islam, considérant que les menaces invoquées par la police pour les interdire n’étaient pas suffisamment concrètes ou liées aux manifestations en question. Cette affaire a mis le gouvernement suédois dans une position délicate, alors qu’il s’est refusé à introduire une loi interdisant de brûler publiquement le Coran et autres symboles religieux, tout en faisant face à l’émotion du monde musulman. Le Premier ministre suédois a déclaré que la liberté d’expression était une part fondamentale de la démocratie, mais que ce qui était légal n’était pas nécessairement approprié. Le Maroc a également condamné l’autodafé d’un exemplaire du Coran à Copenhague, au Danemark, dénonçant un acte provocateur qui heurte les symboles sacrés et les sentiments de plus d’un milliard de musulmans, en particulier au cours du mois du ramadan.