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Cinzia : Cancer et force au Kenya

by Nouvelles

Dès que possible, retourner au Kenya : telle était la pensée obsédante de Cinzia dans sa chambre d’hôpital milanaise pendant les dix jours d’hospitalisation pour l’opération où on lui a retiré l’utérus, le col de l’utérus, les trompes et les ovaires. C’est en afrique qu’on lui a annoncé en 2023 qu’un léiomyosarcome, une tumeur rare qui affecte les tissus musculaires lisses de certains organes, dont l’utérus, se cachait dans un fibrome.

Sur la côte kenyane, Cinzia avait créé, avec d’autres bénévoles, Kenya School Desk, une association qui garantit des repas et une éducation adéquate aux enfants de nombreuses zones rurales : à ce jour, plus de 600, qui n’auraient pas eu la possibilité d’aller à l’école. Ce projet est né en 2017, au moment même où elle recevait l’annonce inattendue d’un cancer du sein. Son histoire est faite de force et de détermination à aider de nombreuses communautés du Kenya, malgré les challengingés liées aux deux néoplasies qui l’ont frappée.

« Quando mi hanno detto che avevo un tumore al seno, non mi sono persa d’animo – racconta Cinzia – Ho pensato subito che dovevo curarmi per tornare quanto prima in Kenya dai miei bambini. E così ho fatto. Mi sono operata a gennaio del 2018, ho fatto sei cicli di chemioterapia e poi la radioterapia.Nel frattempo, non ho mai smesso di seguire le attività dell’associazione, anche se a distanza. E appena ho potuto, sono ripartita per l’Africa ».

E in effetti, nonostante le cure e i controlli medici a cui si doveva sottoporre periodicamente, cinzia non ha mai smesso di occuparsi dei suoi progetti in Kenya. Anzi, ha continuato a portarne avanti di nuovi, come la costruzione di una scuola secondaria a Mijomboni, vicino a mombasa, ma anche 15 tank costruiti nelle scuole e nei villaggi per garantire l’accesso all’acqua potabile.E poi anche un Farm Project a Langobaya, un’iniziativa di cui Cinzia va molto fiera: « Un progetto che sta trasformando la vita di una comunità intera – spiega – dove è stato realizzato un pozzo profondo 180 metri dotato di 18 pannelli solari, e una torre con un sistema di irrigazione che permette di coltivare frutta e verdura, allevare caprette e polli per garantire pasti a tutte le scuole, e favorire lo sviluppo di competenze agricole fondamentali per un futuro sostenibile ».

« Quand on m’a dit que j’avais un cancer du sein, je ne me suis pas découragée », raconte Cinzia. « J’ai tout de suite pensé que je devais me soigner pour retourner au plus vite au Kenya auprès de mes enfants. C’est ce que j’ai fait. J’ai été opérée en janvier 2018,j’ai fait six cycles de chimiothérapie puis de radiothérapie. pendant ce temps, je n’ai jamais cessé de suivre les activités de l’association, même à distance. Et dès que j’ai pu, je suis repartie pour l’Afrique. »

En effet,malgré les soins et les contrôles médicaux auxquels elle devait se soumettre périodiquement,Cinzia n’a jamais cessé de s’occuper de ses projets au Kenya. Au contraire, elle a continué à en mener de nouveaux, comme la construction d’une école secondaire à Mijomboni, près de Mombasa, mais aussi 15 réservoirs construits dans les écoles et les villages pour garantir l’accès à l’eau potable. Et puis aussi un Farm Project à Langobaya, une initiative dont Cinzia est très fière : « Un projet qui transforme la vie de toute une communauté », explique-t-elle, « où un puits de 180 mètres de profondeur équipé de 18 panneaux solaires a été réalisé, ainsi qu’une tour avec un système d’irrigation qui permet de cultiver des fruits et des légumes, d’élever des chèvres et des poulets pour garantir des repas à toutes les écoles, et de favoriser le développement de compétences agricoles fondamentales pour un avenir durable ».

De nouveau au bloc opératoire pour un léiomyosarcome

Ma se da un lato l’associazione continuava a crescere, dall’altro i problemi di salute di Cinzia non erano finiti. Trascorso un anno da quando i medici, nel 2022, le comunicarono di avere superato il tumore al seno, fu infatti costretta a tornare in sala operatoria dopo un sanguinamento uterino anomalo. La causa, come confermarono tutti gli accertamenti, era legata alla presenza di un leiomiosarcoma, un tumore raro che può insorgere in qualsiasi parte del corpo dove sono presenti muscoli lisci (tessuti molli), ma che è più frequente a livello dell’utero, del retroperitoneo (nella parte posteriore dell’addome) e dell’intestino. In linea generale, il trattamento per questo tipo di tumore, che può produrre metastasi anche a distanza di tempo, è di tipo chirurgico e prevede la rimozione della massa tumorale e, se necessario, anche di altri tessuti o organi vicini.

« Come si può immaginare, scoprire di avere questo tumore raro dopo avere avuto un tumore al seno mi destabilizzò molto – dice Cinzia – I medici decisero di intervenire con un’isterectomia totale e annessiectomia bilaterale togliendomi tutto: utero, ovaie, tube. Insomma, fu un’altra dura prova da affrontare. Poi, con tre strati di sutura interni, anche la convalescenza non fu facile: avevo una cerniera sulla pancia che non mi consentiva nessun movimento. Riuscivo solo a scrivere. Passai giornate intere a scrivere per il Kenya ».

Il pensiero di Cinzia era di rimettersi in fretta, così da poter fare ritorno nel paese africano e monitorare le attività in corso. « Con il mio problema, non potevo permettermi di fare tanti scali – aggiunge – ma appena sono riuscita a trovare un volo aereo diretto non troppo costoso, sono andata. Ed è stato bello ritrovare la mia grande famiglia africana ».

De nouveau au bloc opératoire pour un léiomyosarcome

Mais si l’association continuait de croître,les problèmes de santé de Cinzia n’étaient pas terminés. Un an après que les médecins lui aient annoncé en 2022 qu’elle avait vaincu son cancer du sein, elle a été contrainte de retourner au bloc opératoire après un saignement utérin anormal. La cause, comme l’ont confirmé tous les examens, était liée à la présence d’un léiomyosarcome, une tumeur rare qui peut survenir dans n’importe quelle partie du corps où il y a des muscles lisses (tissus mous), mais qui est plus fréquente au niveau de l’utérus, du rétropéritoine (dans la partie postérieure de l’abdomen) et de l’intestin. En général,le traitement de ce type de tumeur,qui peut produire des métastases même à distance,est chirurgical et consiste à retirer la masse tumorale et,si nécessaire,d’autres tissus ou organes voisins.

« Comme on peut l’imaginer,découvrir que j’avais cette tumeur rare après avoir eu un cancer du sein m’a beaucoup déstabilisée »,dit Cinzia. « les médecins ont décidé d’intervenir avec une hystérectomie totale et une annexectomie bilatérale en m’enlevant tout : utérus, ovaires, trompes. Bref, c’était une autre dure épreuve à affronter. Ensuite, avec trois couches de sutures internes, la convalescence n’a pas été facile non plus : j’avais une fermeture éclair sur le ventre qui ne me permettait aucun mouvement. Je ne pouvais qu’écrire. J’ai passé des journées entières à écrire pour le Kenya. »

La pensée de Cinzia était de se remettre vite, afin de pouvoir retourner dans le pays africain et surveiller les activités en cours. « Avec mon problème,je ne pouvais pas me permettre de faire autant d’escales »,ajoute-t-elle,« mais dès que j’ai réussi à trouver un vol direct pas trop cher,j’y suis allée. Et c’était beau de retrouver ma grande famille africaine. »

le Kenya comme un médicament pour l’esprit

Ogni 4 mesi Cinzia deve sottoporsi a una tac con liquido di contrasto per controllare che il leiomiosarcoma non si sia diffuso in altre parti del corpo. Ma intanto, con l’aiuto fondamentale delle altre volontarie, continua a seguire le attività dell’associazione in Kenya, dove torna ogni due mesi e mezzo.

Il timore di una ricomparsa del tumore c’è sempre, sottolinea, e non nega che ad ogni controllo ci sia uno stato d’ansia da gestire, che rientra sistematicamente nel momento in cui gli esiti degli esami confermano che tutto sta andando per il meglio.

« Così fino al prossimo controllo non ci penso più o ci penso meno – conclude – senza dubbio, il Kenya, tutte le volontarie dell’associazione con la vicepresidente Maura Mallus, insieme al sorriso dei bambini che imparano a leggere e scrivere, per me sono stati più che una medicina: una medicina per la mente, che mi ha aiutato a superare momenti di grande difficoltà e a lasciare spazio alla speranza ».

Le Kenya comme un médicament pour l’esprit

Tous les 4 mois, Cinzia doit passer un scanner avec un liquide de contraste pour vérifier que le léiomyosarcome ne s’est pas propagé à d’autres parties du corps.Mais en attendant, avec l’aide fondamentale des autres bénévoles, elle continue de suivre les activités de l’association au Kenya, où elle retourne tous les deux mois et demi.

La crainte d’une réapparition de la tumeur est toujours présente, souligne-t-elle, et elle ne nie pas qu’à chaque contrôle, il y a un état d’anxiété à gérer, qui disparaît systématiquement lorsque les résultats des examens confirment que tout va pour le mieux.

« Ainsi, jusqu’au prochain contrôle, je n’y pense plus ou j’y pense moins », conclut-elle. « Sans aucun doute, le Kenya, tous les bénévoles de l’association, ainsi que le sourire des enfants qui apprennent à lire et à écrire, ont été plus qu’un médicament pour moi : un médicament pour l’esprit, qui m’a aidée à surmonter des moments de grande difficulté et à laisser place à l’espoir. »

In Kenya, cancer is a notable health issue. It is the third leading cause of death, following infectious and cardiovascular diseases [1] [3]. The disease places a heavy socio-economic burden on individuals, households, and communities due to loss of productivity, cost of care, and premature deaths [3].

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