La procédure du commissariat de Biarritz vient d’être communiquée au parquet de Bayonne. L’affaire en restera là sur le plan judiciaire. Ce lundi 8 janvier, Jérôme Bourrier, le procureur de la République, confirme son intention de classer sans suite l’enquête préliminaire ouverte pour agression sexuelle et violences, comme révélé par France Bleu Pays basque.
Le magistrat relève notamment l’absence de contrainte dans le traitement infligé à un employé de l’hôtel du Palais de Biarritz. Et donc, « l’absence d’infraction ». Le salarié de 22 ans, demi-chef de partie, avait notamment été attaché nu à une chaise, dans les cuisines du palace, lors d’une soirée organisée pour son départ.
Le 29 décembre, le jeune homme, employé depuis deux ans par l’établissement, expliquait ne pas avoir été forcé.
Départ précipité
Des images avaient circulé sur les réseaux sociaux avant d’être retirées. Elles avaient suscité de nombreuses interrogations au sein du personnel. Une cellule d’écoute avait été mise en place à l’attention du personnel par le groupe Hyatt, gérant de l’établissement de luxe. Les images ont pu être consultées par les policiers en charge de l’enquête.
« J’ai été très choquée à la vue des photos. Elles sont glaçantes, indignes, avait décrit Maider Arostéguy à « Sud Ouest ». On y voit des comportements qui ne sont pas tolérables sur un lieu de travail. » La maire de Biarritz, en tant que présidente de la Socomix, la Société d’économie mixte (SEM) qui détient le fonds de commerce de l’hôtel du Palais, avait précipité le départ d’Aurélien Largeau, le 21 décembre. Le chef avait pris les fourneaux du palace en mars 2020. Il avait décroché une étoile Michelin en 2021.
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