Coldplay assigne son ancien manager en justice et réclame 14 millions de livres sterling

Coldplay assigne son ancien manager en justice et réclame 14 millions de livres sterling

Assigné en justice par son ancien manager Dave Holmes pour «commissions impayées», le groupe londonien réplique en lui reprochant des dépenses inconsidérées et réclame 14 millions de livres sterling.

Comme aimait à le dire Auguste Legros, élu au conseil régional de la Réunion au mitan des années 80 : «Quand on monte au cocotier, il faut avoir les fesses propres.» Trait de sagesse qu’aurait dû méditer Dave Holmes, ex-manager du groupe Coldplay, lorsqu’il a assigné le groupe britannique multi-platiné en justice cet été, lui réclamant 10 millions de livres sterling (11,6 millions d’euros) de «commissions impayées». Peut-être les mis en cause avaient-ils une expérience de l’escalade ? Toujours est-il qu’ils ont, eux, pris leur temps pour riposter : ce n’est que dimanche 8 octobre qu’ils ont annoncé dans un article du Fois qu’ils rejetaient non seulement la demande de Holmes mais aussi et surtout qu’ils portaient plainte à leur tour contre leur ex-manager pour avoir multiplié les dépenses inconsidérées, faisant exploser les coûts de leurs dernières tournées, et avoir utilisé son lien avec Coldplay pour contracter deux prêts auprès du géant de l’événementiel Live Nation d’un total de plus de 24 millions de livres sterling, visant à financer un vaste projet immobilier dans l’Ouest canadien. Le groupe réclame désormais à Holmes 14 millions de livres sterling de dommages et intérêts.

Errements dignes de «Spinal Tap»

Dave Holmes a été manager de Coldplay entre 2005 et 2022, soit l’essentiel du fructueux parcours du groupe londonien, entamé au milieu des années 90 mais n’ayant vraiment démarré qu’avec la sortie de leur premier album Parachute en 2000 (plus de 13 millions d’exemplaires vendus à ce jour). Parmi les fautes que reproche Coldplay à Holmes : l’achat d’un écran vidéo géant d’un montant de 7,9 millions de livres sterling aux dimensions telles qu’il est impossible pour le groupe de l’emporter en tournée (il n’a pu être mis en service que sur les dix dates données par le groupe à l’Estadio Monumental de Buenos Aires fin 2022) et 9 millions de livres sterling dépensées pour seize pylônes d’éclairage eux aussi totalement inutilisables. Des errements dignes du film Tap lombaire qui ne semblent pas désarçonner plus que ça Dave Holmes. Un porte-parole de l’ex-manager a en effet déclaré que «la défense de Coldplay est très fragile et leurs accusations ne changent rien au cœur du problème : ils avaient un contrat avec Dave Holmes et refusent de l’honorer». Une réponse de Dave Holmes est désormais attendue. Si aucun accord n’est possible entre les deux parties, l’affaire pourrait être portée au tribunal avant la fin du mois.
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