Paquets de crevettes
Par RTL Z · il y a 0 minutes · Edité : il y a 0 minutes
© iStockRTL
Un employé de supermarché de 30 ans s’est montré un peu trop frivole en collant des autocollants de réduction pour acheter des crevettes et des cartons de glace à bas prix. L’homme a commis des erreurs à répétition et cela lui a coûté cher.
Non seulement il a été licencié sans préavis par son employeur. Il doit également verser une indemnité à son ancien employeur, une chaîne de supermarchés allemande. Cette société, qui n’est pas nommée dans le jugement mentionné par le tribunal central des Pays-Bas, a renvoyé l’homme sans préavis le 14 août.
Avertissement verbal
Le licenciement n’est pas tombé de nulle part. L’homme avait déjà reçu un avertissement verbal une semaine plus tôt. C’était après qu’un responsable ait vérifié si le personnel respectait les règles d’achat d’articles à prix réduit qui ont expiré.
Cela tourne autour des produits dits VMN : Don’t Waste Me, une initiative des supermarchés contre le gaspillage alimentaire. Pour éviter les abus, des règles strictes étaient imposées aux employés achetant ce type de produits. Par exemple, ils n’étaient pas autorisés à en acheter pendant leur pause et – tout comme les clients normaux – seulement deux articles par jour.
Je ne connais pas les règles
Lors de l’inspection du 8 août, il s’est avéré que l’homme – né en 1994 – avait enfreint les règles d’achat des produits VMN pendant au moins cinq jours. Cela lui a valu une réprimande, car l’homme a déclaré qu’il ne connaissait pas les règles.
Une semaine plus tard, ce cerf-volant ne volait plus. Le 6 août, l’homme a acheté à la fois 5 produits avec un tel autocollant de réduction. Il s’agissait de trois paquets de crevettes et de deux paquets de glace. Des images de vidéosurveillance ont montré l’homme entrant dans le supermarché dans ses vêtements de tous les jours, emportant soigneusement un panier avec lui et sortant les produits du réfrigérateur.
Il se dirige ensuite vers le bureau du magasin et prend les autocollants dans le coffre-fort. Il le colle sur les produits et les paie ensuite correctement. Après avoir vu ces images, le gérant licencie sommairement le directeur adjoint du supermarché.
L’homme s’est adressé au tribunal pour contester cette décision, mais c’était sans espoir. Sa défense selon laquelle il avait souvent acheté des produits VMN en dehors des règles ne tenait pas la route. Ces cas concernaient des produits déjà radiés.
Licenciement immédiat
En tout état de cause, l’homme n’a pas pu prouver qu’il était autorisé à coller des autocollants de réduction pendant son temps privé sur des produits qui n’étaient pas du tout proches de la date de péremption et ne pouvaient donc pas bénéficier d’une réduction. Bref : le licenciement sans préavis est justifié.
Et c’est pour cela que le supermarché a droit à une indemnisation. C’est autant que le salaire que l’homme aurait perçu si son contrat de travail avait été rompu de manière normale. Il s’agit de 2810 euros. En outre, l’homme doit également payer les frais de justice de son ancien employeur, qui s’élèvent à 949 euros.
#Coller #des #autocollants #réduction #coûtera #cher #directeur #adjoint #supermarché