Collision évitée de justesse sur le tarmac de Johannesburg

Deux avions de ligne se sont croisés dangereusement sur le tarmac de l’aéroport de Johannesburg (Afrique du Sud), vendredi soir. L’incident s’est produit alors que le pilote d’un Boeing de Lufthansa, en partance pour Francfort (All), avait entamé la procédure de décollage. Mais en raison de la tempête qui sévissait sur place, le pilote a demandé à pouvoir renoncer à la manœuvre et à retarder son départ, ce qui lui a été accordé. Les données, de Flightradar24, analysées par airlive.netmontrent que l’avion a atteint la vitesse de 29 nœuds (un peu plus de 50 km/h), avant de quitter la zone de décollage.

C’est au milieu de cette voie qu’une collision au sol a failli se produire. Un Airbus de la compagnie South African Airways, en provenance de Port Elizabeth, venait quant à lui d’atterrir et il a traversé la piste juste devant le Boeing pour rejoindre le terminal.

Un contrôleur aérien a confirmé à airlive.net que l’équipage du vol Lufthansa avait été autorisé à rouler pour quitter la piste de décollage tandis que celui de South African Airways avait été autorisé à traverser la même piste. Il indique que les données affichées sur Flightradar24 ne sont pas exactes à 100% et qu’on ne peut pas considérer qu’il y ait eu incursion sur la zone de décollage.

L’appareil de Lufthansa a ensuite pu quitter normalement l’aéroport de Johannesburg, une demi-heure plus tard.

Début janvier, un avion de la compagnie aérienne Japan Airlines avait percuté à l’atterrissage un avion des garde-côtes, à l’aéroport de Tokyo. L’accident avait fait cinq morts parmi les occupants de l’appareil des garde-côtes, dont le pilote avait été grièvement blessé. Des passagers de l’avion de ligne avaient aussi été légèrement blessés.

Deux semaines plus tard, une autre collision au sol s’était produite au Japon, à l’aéroport de Sapporo. Cet accident n’avait pas fait de blessés. Et un nouvel accrochagemineur cette fois, avait eu lieu début février à l’aéroport d’Osaka-Itami, un aéroport japonais qui ne sert que pour les vols intérieurs.