“Colomiers, une grande famille célébrant les 90 ans de son historique intendant, Antoine Gordo”

“Colomiers, une grande famille célébrant les 90 ans de son historique intendant, Antoine Gordo”

> Michel Tournié, 70 ans, ancien 3e ligne de l’USC, intendant de l’équipe une
« On se connaît depuis toujours. Antoine, c’est quelqu’un qui a donné de sa personne pour ce club. Il est toujours disponible, parfois trop pour certains. Il est le premier arrivé le matin et le dernier parti le soir. Il est là, tout le temps, tous les jours, c’est un peu sa maison. Et puis au niveau du matériel, des stocks, de ce qu’il faut emporter en déplacement, il connaît tout ça par cœur. Moi, j’ai besoin de ma check-list pour ne rien oublier ! »

> Gilbert Floureusses, 77 ans, ancien entraîneur des équipes de jeunes de l’USC, ancien manager de l’équipe une
« Je garde en mémoire nos déplacements à l’étranger pour les coupes d’Europe. Notamment en Grande-Bretagne. Antoine est comme moi, il ne comprend pas l’anglais. Chaque fois il venait me voir et me disait « mais qu’est-ce qu’il dit ? » lorsqu’un interlocuteur s’adressait à lui. Malheureusement, moi non plus je ne le savais pas ! Je n’ai connu que des bons moments avec lui. »

> Alain Carré, 73 ans, président de Colomiers Rugby depuis 2003
« Antoine, c’est le fidèle, le gars qui est toujours là avant les autres et qui reste après. Dans son local à matériel, il range tout de manière impeccable. Question intendance, il n’y a rien à redire, il ne manque jamais rien. C’est un homme avenant, toujours aux petits soins des joueurs. À 90 ans, il ne manque pas un déplacement, c’est vraiment un phénomène. Et quand je le vois monter les escaliers du stade comme un jeune quinqua… Il y a Antoine mais aussi son épouse, Simone, responsable de la boutique du club. Ils font la paire. C’est rare dans un club d’avoir un couple aussi dévoué. »

> Jean-Luc Sadourny, 56 ans, ancien arrière et entraîneur de l’USC
« Antoine, je le côtoie depuis que je suis tout petit. Il nous accompagnait alors que j’étais poussin ou benjamin. Je me souviens d’une finale départementale à Rieumes, il faisait un froid de canard et il nous couvrait avec des couvertures dans les tribunes. Il était aux petits soins. Et puis je l’ai retrouvé une fois en équipe une à gérer nos équipements. Je peux te dire que tu ne pouvais pas lui piquer une chaussette ou un ballon. Il notait tout sur son cahier, il savait qui avait quoi. Si tu lui planquais un ballon, il était comme un fou à le chercher ! Il est toujours là. Et le rugby pro a aussi besoin de ces hommes de l’ombre. »

> Pierre Catala, 63 ans, ancien pilier de l’USC
« Il a toujours fait partie des meubles. Le club sans lui, ce ne serait pas le même club. Vous ne pouvez pas savoir les économies qu’il nous a fait faire au niveau de l’intendance. Car pour lui arracher un short ou une paire de chaussettes… il ne lâchait rien ! »

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