2024-10-24 00:01:00
À l’âge mûr, chacun prend conscience qu’il y a désormais moins de temps devant lui que derrière lui. La recherche apporte un nouvel éclairage sur cette période de la vie.
Entre 40 et 50 ans, les habitants des pays industrialisés occidentaux franchissent un seuil invisible : à partir de ce moment, ils doivent prendre en compte le fait que leur passé durera plus longtemps que leur avenir, que le jour de leur mort est plus proche d’eux que le jour de leur naissance. Statistiquement parlant, ils ont atteint, voire dépassé, le milieu de leur parcours de vie.
Ce moment marque l’apogée d’une phase de la vie qui, pour beaucoup de gens, est devenue la partie la plus longue de leur biographie : les années qui suivent l’âge adulte et avant le vieillissement final.
En Allemagne, l’espérance de vie moyenne a plus que doublé en 130 ans, principalement grâce aux progrès de la médecine, à une meilleure nutrition et à l’enseignement supérieur. Petit à petit, le nombre d’années pendant lesquelles on ne se sent plus vraiment jeune et pourtant encore loin d’être vieux a augmenté.
Néanmoins, les scientifiques ne se sont préoccupés pour l’essentiel que de nos premières et dernières années, de la naissance, de l’enfance et de la jeunesse, de notre vieillesse et de notre mort. Les années intermédiaires de la vie semblaient tout à fait naturelles : les chercheurs pensaient que grandir était déjà terminé à ce moment-là et que les gens passaient par une phase de constance au cours de ces années. Ils étaient perçus comme le summum de l’existence, le zénith, suivi, pour ainsi dire, par la descente : la carrière stagne, le corps vieillit, la satisfaction personnelle diminue. Mais aujourd’hui, les spécialistes des sciences sociales, les psychologues, les chercheurs sur le cerveau et les biologistes ont une vision différente de la quarantaine.
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