Se nourrir peut coûter très cher. Les solutions sont nombreuses pour faire des économies, alors que les prix augmentent à vue d’œil. Certains vont à la chasse aux promotions, d’autres collectionnent les bons d’achat. Marc, habitant de Namur, préfère… ne plus se rendre en grande surface. Il voit la différence sur son compte en banque.
Lorsqu’il fait ses courses, rien n’est laissé au hasard. Marc nous explique, via le bouton orange Alertez-nous, sa technique pour dépenser moins en nourriture tout en se faisant plaisir. Son premier conseil… c’est de ne plus se rendre en grande surface. “Pour la lessive, le papier WC, des choses comme ça, je fais mes courses en ligne, je vais chercher et je ne rentre pas dans le magasin”, nous explique-t-il. C’est en effet classique de se rendre au magasin pour un produit… et en sortir les bras remplis de choses en plus. “J’achète seulement en fonction de ma liste qui est pré-établie de mois en mois. Je prends ce dont j’ai réellement besoin et j’en ai pour deux ou trois mois”, ajoute Marc.
Les plus petits commerçants, moins chers finalement ?
En ce qui concerne la nourriture, il préfère se rendre chez des plus petits commerçants. “Je vais chez une épicerie à Jambes. Quand je passe chez elle, je vais prendre par exemple trois poires et deux pommes et je ne prends que ça. Je n’ai pas besoin de prendre des préemballés de six poires ou 1 kg de pommes. Je prends vraiment ce dont j’ai besoin”, justifie-t-il. C’est en se rendant compte du nombre de produits jetés à la poubelle qu’il a pris cette décision. “On fait de grandes courses, on met tout dans son frigo, et puis on jette, on jette, on jette. Je pense que les gens ne s’en rendent pas compte”, estime-t-il.
Faire ses courses quand on a faim, c’est une catastrophe
Il est vrai que certains fruits et légumes sont vendus en vrac dans les supermarchés et que de la viande y est vendue à l’unité. Mais pour Marc, aller chez l’épicier, c’est un moyen de dépenser moins : “Le piège, c’est les grosses courses. Faire ses courses quand on a faim, c’est une catastrophe, parce qu’on a tendance à acheter plein de trucs en plus. Quand vous arrivez à la caisse, on vous annonce 150 ou 200€”, fait-il remarquer. “J’ai déjà fait les comptes, c’est beaucoup plus intéressant… et le goût, en plus, est vraiment différent”, ajoute-t-il. Cela vaut aussi pour la viande : “On pense toujours que les petits artisans sont chers, mais pas du tout ! Je vais me fournir dans deux boucheries. Au lieu de prendre des préemballés d’américain, je lui dis ‘mets moi 100 ou 150 grammes d’américain. Je sais que je n’ai pas besoin de plus”, assure Marc.
Des recettes de grand-mères
Une fois dans sa cuisine, Marc mange à sa faim grâce à des recettes “de grand-mères”. “Une potée, il n’y a rien de plus bête. Le pain perdu, qui le connaît encore ?”, expose-t-il. De nombreuses recettes simples existent et nourrissent pendant plusieurs jours avec ce qu’il reste. D’ailleurs, Marc garde des portions de ragoût quelques jours, grâce à une technique de sa grand-mère : “Je fais toujours un potage. J’en ai pour deux ou trois jours. Ma grand-mère me disait toujours ‘vous mangez d’abord un bol de potage’. On attendait 10 minutes et puis seulement, on passait à table et on n’avait pas faim”. Acheter moins, c’est aussi une manière de rendre la note moins salée en faisant ses courses. En septembre, les données du Panier RTL info / SudInfo / Le Soir / Test Achats révélaient qu’entre le mois d’août 2022 et le mois d’août 2023, les prix en grandes surfaces des 3.000 produits observés par Test Achats ont augmenté en moyenne de 14,7%. On estime qu’une famille de 2 personnes dépense actuellement, en moyenne, 533€ par mois au supermarché. C’est 69€ en plus qu’au mois d’août 2022, et 2€ de plus que le mois de juillet 2023.
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