Même en l’absence de sextant ou de télescope, il est possible d’estimer (grossièrement) les distances des objets astronomiques dans le ciel. Il suffit d’utiliser ses mains. L’observation du ciel au télescope est incroyable, mais si vous n’en possédez pas, cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas faire de l’astronomie. Chaque mois, de nombreux spectacles célestes sont visibles à l’œil nu dans le ciel. Il suffit parfois de quelques astuces pour apprendre à repérer des constellations ou des planètes pour la première fois. Cependant, l’un des aspects de l’astronomie peut impressionner : les distances. Par exemple, lors de phénomènes comme des conjonctions, on peut lire dans les guides astronomiques ce genre de phrases : « La scène sera agrémentée par la présence, quelque 15 degrés plus à l’ouest de la plus brillante des planètes : Vénus ». Il s’agit ici d’un extrait de la newsletter mensuelle de l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE), au sujet d’une conjonction à venir entre la Lune, Mars et Vénus le 25 mai.
Si vous voulez estimer des distances entre des corps célestes, il y a une astuce. Tendez le bras, de façon à voir le dos de votre main, puis servez-vous de vos doigts. Plusieurs options sont possibles. Par exemple, la largeur de l’auriculaire équivaut à 1°, celle du pouce équivaut à 2°, le point fermé équivaut à 10°, et une main ouverte équivaut à 20°. Cela reste évidemment une méthode approximative de mesure, mais elle peut être bien utile en l’absence d’autre outil de mesure. Cette méthode peut être utilisée pour estimer la hauteur d’un astre au-dessus de l’horizon, estimer la distance entre une planète et la Lune pendant une conjonction, ou encore pour estimer la distance des étoiles d’une même constellation, notamment dans la Grande Ourse.
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