Comment faire revivre Res Digitales I

Comment faire revivre Res Digitales I

2023-10-24 02:10:09

Près de trois années passées à écrire et à réfléchir sur les crypto-thèmes, le moment est venu d’entrevoir l’évolution du système juridique qui donnera naissance à la 4ème Révolution Industrielle, car après tout, tout va bien. Il convient de noter que, comme je ne suis pas avocat, je fais beaucoup d’erreurs, mais ce n’est pas pour cela que je cesserai de contribuer à la discussion.

Cet article est une introduction au sujet susmentionné, ouvrant la voie à l’explication de la solution dans les quatre articles suivants.

Nous avons déjà parlé de Res Digitales, une manière non centralisée de gérer les droits de propriété. La technologie DLT (par exemple, Blockchain) a été progressivement adoptée par la plupart des systèmes juridiques, et la solution trouvée par chacun a invariablement été de confier à un tuteur la responsabilité du respect de la loi (en anglais, gardien). Par exemple, dans l’Union européenne (UE), c’est ainsi que le règlement MiCA donnera une valeur juridique aux actifs numériques non couverts par MiFID II, et le Pilot DLT à la tokenisation d’actions, d’obligations et d’un type de fonds (ces derniers appartenant déjà à MiFID II ).

Aux États-Unis, la reconnaissance des réserves de valeur des crypto-actifs a également impliqué l’octroi de licences aux fournisseurs de services respectifs, allant jusqu’à délivrer des licences bancaires à des sociétés spécialisées dans les crypto-actifs. Et c’est comme ça partout.

Il a également été discuté ici que la centralisation de la responsabilité susmentionnée chez un tuteur transforme le droit dématérialisé en Res Incorporales, bien loin donc de pouvoir profiter des propriétés d’auto-exécution de la Blockchain pour donner sa propre vie au règles de droit. Pour que Res Digitales devienne un jour une réalité, il faut que Contrat intelligent acquièrent une valeur juridique par eux-mêmes et sans aucune centralisation.

Il convient de noter que la proposition contenue dans cet ensemble de cinq articles n’est pas une critique des solutions centralisées qui ont été adoptées, car la conservation des informations et des droits comme solution pour permettre le traitement des transactions en DLT n’est pas apparue par hasard. . C’est ainsi que l’État de droit a appris à donner une valeur juridique aux informations dématérialisées dans les systèmes informatiques avant l’auto-exécution écosystémique du DLT, qui est donc la nature des systèmes juridiques actuels.

Grâce à cette approche de continuité, les changements dans les systèmes juridiques susmentionnés ont été minimisés, celui de la Suisse étant probablement le plus efficace de tous (à l’exception de la Chine) grâce à la loi DLT, une loi essentiellement agnostique sur le plan technologique. En Suisse, cette loi couvre déjà tous les produits financiers, ce qui est encore loin d’être une réalité, même à moyen terme, dans l’UE. Cependant, il s’agit toujours d’une solution centralisée.

Alors, qu’est-ce qui doit évoluer dans l’architecture des contrats intelligents et dans les systèmes juridiques pour faire de Res Digitales une réalité ?

Il s’agit d’un sujet avec d’immenses détails qu’il est impossible d’expliquer dans un simple article ou essai. J’ai résisté à la tentation de publier cette contribution originale, discutable et controversée dans une de ces revues scientifiques pleines d’eux-mêmes, car le défi est justement de pouvoir expliquer les nouveaux concepts de première main, et de la manière la plus simple possible.

Après avoir soulevé le problème, je termine cet article de cadrage avec les thèmes que j’aborderai dans les articles suivants, chacun d’entre eux étant dédié à la résolution d’un problème spécifique, et dans le but de proposer une solution complète pour Res Digitales.

Par conséquent, le prochain article explique jeton les certificats, un élément essentiel pour créer une architecture non dépositaire (c’est-à-dire non centralisée) pour l’exécution de Contrat juridique intelligent. Dans cet article, des exemples de jeton certificats, sous forme de jeton dynamique, pour résoudre, par exemple, le problème de l’identification légale.

Dans l’article suivant, nous étendrons l’utilisation de jeton certificats pour d’autres éléments nécessaires à la préparation de contrats juridiques pouvant être expliqués en code informatique.

Dans le quatrième article de la série, nous aborderons la question du consentement et de la réversibilité des Contrats juridiques intelligents, facteurs essentiels de l’État de droit. Enfin, dans le cinquième et dernier article, nous nous concentrerons sur la certification des traitements, car c’est elle qui est nécessaire pour donner une valeur juridique au code informatique non dépositaire.

Et voilà, avec cet ensemble d’idées, il ne reste plus qu’à discuter et se mettre au travail (s’il s’avère que j’ai raison).

L’auteur écrit selon l’orthographe ancienne.



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