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Comment la NASA et l’ESA travaillent-elles ensemble ?

by Nouvelles
Comment la NASA et l’ESA travaillent-elles ensemble ?

Après la formalisation d’un accord entre la Croatie et l’ESA, l’agence a établi des liens formels avec tous les États membres de l’UE qui n’étaient pas déjà membres de l’ESA. L’Agence européenne pour le programme spatial (EUSPA) est l’homologue de l’UE à l’ESA, et les deux groupes tiennent régulièrement des réunions du Conseil spatial, à l’instar du Conseil spatial national des États-Unis, pour identifier les objectifs programmatiques clés et développer une stratégie globale cohérente pour l’avancement de l’espace. activités spatiales en Europe.

Et même si ni l’ESA ni l’UE ne s’impliquent dans des accords internationaux comme le Traité sur l’espace extra-atmosphérique ou les accords Artemis, les membres constitutifs de l’agence le font. Sur les 22 États membres, 10 ont signé les accords Artemis. Les 22 États membres, les quatre États membres associés et tous les partenaires coopérants sauf un ont ratifié le Traité sur l’espace extra-atmosphérique.

L’amitié dans l’exploration

L’engagement de partenaires internationaux dans l’exploration spatiale présente de nombreux avantages, tels que la mise en commun des ressources, la valorisation de l’expertise au-delà des frontières nationales et la répartition des risques, qui renforcent tous la capacité globale de découverte scientifique et d’innovation technologique. Cette collaboration permet des missions plus ambitieuses, qui seraient beaucoup plus difficiles à entreprendre pour un seul pays, tant sur le plan financier que technique. Des partenariats comme celui entre l’ESA et la NASA accélèrent non seulement le rythme des progrès scientifiques, mais favorisent également la bonne volonté et la compréhension mutuelle entre les pays participants, jetant ainsi les bases d’une coopération pacifique dans l’exploration spatiale.

Les opportunités de collaboration qui s’ouvrent ne se présentent pas selon un calendrier régulier. Au lieu de cela, chaque agence dispose de ses propres processus de sélection, de formulation et de mise en œuvre des missions. Normalement, la décision de savoir si et comment s’engager avec des partenaires internationaux se produit tôt dans le cycle de vie d’une mission. Les architectes de la mission envisageront plusieurs options à chaque point de décision lors de l’élaboration de leur plan, en pesant les mérites scientifiques, techniques et logistiques des collaborations potentielles sur fond de considérations politiques, financières et stratégiques. Cette intégration précoce garantit que les contributions de toutes les parties sont incorporées dans l’architecture de la mission. De telles collaborations, bien que complexes, sont facilitées par un engagement commun en faveur de l’exploration et de la découverte, soutenu par des accords détaillés qui décrivent les rôles, les responsabilités et les attentes de chaque partenaire. Cela présente l’avantage supplémentaire de développer la force politique des missions pour résister à l’incertitude budgétaire et au calendrier, ainsi qu’aux tensions géopolitiques.

Partenariats passés

L’ESA et la NASA entretiennent un partenariat de longue date sur diverses missions spatiales, qui remonte aux premiers jours des deux agences. L’ESA a participé à bon nombre des missions les plus importantes, les plus ambitieuses et les plus significatives sur le plan scientifique de la NASA. Cela est dû en grande partie aux succès passés du partenariat ESA-NASA pour fournir une science révolutionnaire.

Cassini-Huygens: Cette mission était une collaboration entre la NASA et l’ESA, avec le soutien supplémentaire de l’Agence spatiale italienne. La mission comprenait deux éléments principaux : l’orbiteur Cassini, développé et géré par la NASA, et la sonde Huygens, fournie par l’ESA. La collaboration était structurée autour d’une répartition des responsabilités qui mettait à profit les atouts de chaque partenaire. La contribution de l’ESA, la sonde Huygens, a été conçue pour se détacher de l’orbiteur Cassini et descendre à la surface de Titan, la plus grande lune de Saturne. L’Agence spatiale italienne a fourni l’antenne à gain élevé pour l’orbiteur Cassini et d’autres composants matériels critiques. Cet effort ambitieux a marqué le premier et, à ce jour, le seul atterrissage dans le système solaire externe. L’implication de l’ESA a contribué au maintien des objectifs scientifiques de la mission malgré les contraintes budgétaires et la restructuration du projet par la NASA. La sonde Huygens a ouvert la voie à de futures missions vers Titan, notamment la mission Dragonfly développée par le laboratoire de physique appliquée de l’université Johns Hopkins.

Télescope spatial James Webb: Le partenariat entre l’ESA et la NASA sur l’observatoire phare a été inspiré par le succès retentissant du télescope spatial Hubble, incitant les agences à se réunir en 1996 avec l’objectif ambitieux de développer le successeur scientifique de Hubble. L’engagement de l’ESA s’est solidifié en 2003 et ses contributions sont devenues la pierre angulaire du projet en 2007. Le spectrographe proche infrarouge (NIRSpec), conçu selon les spécifications de l’ESA et construit par Airbus Defence and Space en Allemagne, intègre des sous-systèmes de détection et de micro-obturateur fournis par le Goddard Space Flight Center (GSFC) de la NASA. Un autre instrument, le Mid-Infrared Instrument (MIRI), incarne le partenariat transatlantique, développé conjointement par les institutions européennes et le Jet Propulsion Laboratory (JPL) aux États-Unis. L’ESA a lancé le JWST au sommet de la fusée Ariane 5 le 25 décembre 2021, plaçant le vaisseau spatial à Soleil-Terre L2. La mission européenne Ariane 5 s’est si bien comportée qu’il lui reste suffisamment de carburant pour soutenir une durée de vie prolongée au-delà de 10 ans. Le délai minimum est de cinq ans. Cette collaboration a assuré le plein partenariat de l’ESA dans la mission JWST, accordant aux astronomes européens un accès égal aux observations du télescope et leur garantissant au moins 15 % du temps d’observation total de l’observatoire.

2024-04-04 17:28:55
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