De plus en plus de couples dépendent de l’insémination artificielle pour devenir parents.
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Le psychologue Tewes Wischmann accompagne les couples pendant le traitement de fertilité et explique dans une interview ce qui aide pendant cette période difficile et pourquoi la fertilité ne dépend pas des niveaux de stress.
Monsieur Wischmann, vous accompagnez des couples lors de cures de fertilité et menez des études sur le lien entre le psychisme et la fertilité. Quelle est la première chose que vous conseillez aux hommes et aux femmes qui demandent de l’aide ?
Au préalable, j’exhorte le couple à se réunir. Le travail physique lors de l’insémination artificielle est laissé à la femme, mais les hommes profitent aussi de la conversation car ils apprennent à mieux comprendre leurs propres réactions. J’explique que l’infertilité et les traitements médicaux sont souvent extrêmement épuisants sur le plan émotionnel, mais il existe des moyens de faire face à la situation. Et je dis toujours, parce que c’est généralement la première question : Non, le stress n’est pas responsable de l’infécondité. La psyché n’a pratiquement aucune influence sur le fait qu’une femme tombe enceinte ou non. Les études n’ont pas trouvé de lien de causalité entre le stress, la maladie mentale et l’infécondité.
