Nouvelles Du Monde

Comment l’Afrique peut maintenir ses objectifs de développement durable

Comment l’Afrique peut maintenir ses objectifs de développement durable

Du New Deal sur l’énergie de la Banque africaine de développement, qui vise à atteindre 100 % d’accès à l’énergie en milieu urbain et 95 % en milieu rural d’ici 2025, à l’Agenda 2063, défini par l’Union africaine comme « le plan directeur et le plan directeur de l’Afrique pour transformer [the continent] dans la puissance mondiale du futur ».

Malgré ces avancées encourageantes, les résultats des engagements et des politiques sont encore assez inégaux. Seuls 40 des 53 pays africains qui ont approuvé les contributions déterminées au niveau national (CDN) comprenaient des objectifs de développement spécifiques pour les énergies renouvelables.

De plus, les accords internationaux donnent des résultats douteux par rapport aux objectifs qu’ils déclarent. Les émissions mondiales devraient augmenter de 16 % avant 2030, et malheureusement l’Afrique n’est pas à l’abri de cette tendance inquiétante. Seuls quelques pays (Jordanie, Égypte et Maroc) sont sur la bonne voie pour atteindre leurs objectifs spécifiques de durabilité, et la croissance des ER est encore modeste et souvent irrégulière. De plus, en ce qui concerne les énergies renouvelables, l’Afrique connaît un degré élevé de polarisation : l’Afrique du Nord et l’Afrique australe ont canalisé plus de 50 % de toute la capacité d’énergie renouvelable ajoutée depuis 2009, seuls quelques pays (Égypte, Afrique du Sud et Maroc) attirant plus de 60% des investissements liés aux EnR.

Lire aussi  Ibrahima Sall reçu par le Khalife Général des Mourides et rencontre le Khalife général Serigne Bassirou Anta Niang à Darou Moukhty.

À ce stade, un doute fondamental surgit : qu’est-ce qui entrave la pleine réalisation des accords internationaux, des CDN et des autres engagements en matière de durabilité ?

La réponse est claire et consiste en des plans accrocheurs et invraisemblables pour l’expansion des marchés des ER. Peu de pays africains disposent de procédures fiables de planification des achats, ce qui entraîne souvent un sous-investissement dans leurs industries des énergies renouvelables. D’autres inefficacités structurelles (ventes aux enchères lentes, manque de transparence sur des facteurs importants tels que les tarifs, lenteur des procédures bureaucratiques) contribuent au statu quo, bloquant l’adoption généralisée de l’énergie durable.

Ces problèmes sont aggravés par les distorsions du marché qui favorisent les combustibles fossiles et par l’absence d’un cadre fiscal efficace capable de réguler (et de décourager) leur exploitation. Cependant, s’en éloigner exige de la sagesse et de la planification, car les combustibles fossiles continuent de fournir une part considérable de l’accès énergétique de base de l’Afrique. Par exemple, dans la seule région MENA, les sources d’énergie non renouvelables représentent 90 % de l’électricité produite, et bon nombre de ses économies nationales dépendent fortement de leurs revenus pour leur équilibre budgétaire national.

Lire aussi  Décès en détention : Lisa Batstone, condamnée pour le meurtre de sa fille, meurt en prison

Mais il y a plus : en Afrique, un nouvel agenda politique se renforce. Son principal pilier est l’hypothèse selon laquelle les pays africains ne devraient pas nécessairement s’abstenir d’utiliser les ressources associées aux combustibles fossiles. Timipre Marlin Sylva, ministre d’État nigérian chargé des ressources pétrolières, a déclaré : « Nous sommes encore dans la transition du bois de chauffage au gaz. S’il vous plaît, laissez-nous effectuer notre propre transition ». Des efforts de plaidoyer efficaces devraient alors mettre l’accent sur les avantages économiques et logistiques des énergies renouvelables, en plus de leurs avantages environnementaux et de leur capacité à stimuler le développement socio-économique des communautés locales.

En conclusion, le processus de transformation de l’engagement en action ne doit pas être considéré comme acquis, car il implique une quantité importante de planification, de mises à jour des politiques, de sensibilisation institutionnelle et de réformes du marché. Un effort concerté doit être lancé afin d’utiliser les vastes ressources énergétiques renouvelables dont l’Afrique est dotée et garantir que chacun ait accès à une énergie durable. Cet effort doit s’appuyer sur des objectifs partagés et des repères communs, sans négliger les spécificités, les besoins et les enjeux de tous les pays africains.

Lire aussi  Mon petit ami a triché pendant les vacances d'un mec - il s'est trahi quand nous avons eu des relations sexuelles

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT