2024-12-09 07:30:00
En début d’année, Jonas Deichmann démarre sa dernière aventure au Sri Lanka. Il anticipe cela dans son livre « Parce que je peux ! » retour sur son dernier projet avec 120 Ironmen en 120 jours, qui l’a mis au défi dans des domaines inconnus.
Dans trois semaines, Jonas Deichmann sera à nouveau un aventurier. D’ici 48 heures, il souhaite traverser le Sri Lanka à vélo, 612 kilomètres du point le plus au nord au point le plus au sud, et sans argent.
L’Allemand est aventurier professionnel depuis 2017. Ses projets l’ont amené pendant des mois à courir, faire du vélo et nager à travers le monde ou du Cap Nord au Cap de Bonne-Espérance. Et maintenant : un défi sur deux jours ? Cela est dû au plan de Deichmann pour 2025, qu’il veut remplir de nombreuses « micro-aventures ». Chaque mois, il participe quelque part à un triathlon longue distance, accompagné de tous ceux qui le souhaitent. Et une fois par mois, son ami et compagnon occasionnel d’aventures, Marc Bernreuther, lui confie une tâche à accomplir – et vice versa. Traverser le Sri Lanka sans argent sera la première le 1er janvier.
Deichmann revient au frisson de l’aventure après avoir cherché et trouvé le défi ultime dans le sport de haut niveau en 2024 : entre mai et septembre, il a réalisé 120 triathlons sur la distance Ironman sur autant de jours. Chaque jour, il a nagé 3,8 kilomètres, parcouru 180 kilomètres à vélo et couru 42,195 kilomètres sans une journée de pause, toujours sur le même parcours dans la Mecque du triathlon de Roth en Allemagne.
Quand manger devient une torture
Dans son livre récemment publié « Parce que je peux ! » L’homme de 37 ans revient sur son projet de record du monde, qui était différent de tous les précédents : en plus du travail en équipe, la monotonie était quelque chose de nouveau. Dans le livre, Deichmann décrit différents domaines dans lesquels il a parfois dû faire face à la monotonie. Par exemple, lorsqu’il perd l’envie de manger vers le 50ème jour. Il doit consommer 10 000 calories par jour pour que son corps reste efficace tout au long du défi.
Chaque banane, chaque barre et chaque gel est soigneusement planifié. « Je sais à quel point ils sont efficaces, alors je les avale. Mais ils sont adorables», écrit Deichmann. Tout est doux, toujours doux. Même s’il y a quelque chose de « juste » pour le déjeuner et le dîner : « Maintenant, je me force à manger. »
Vers la fin, Deichmann s’ennuie également de la piste cyclable, car il apprend à connaître « chaque bouche d’égout » au fil du temps. Lors du marathon, il court dans un groupe de concurrents enthousiastes, qui augmentent chaque jour, mais sur le vélo de contre-la-montre, il roule devant pour des raisons de sécurité – et renonce donc à tout divertissement.
Dans de tels moments, Deichmann recourt à sa méthode éprouvée : il décompose les grands objectifs en petites étapes. Chaque jour, il travaille de waypoint en waypoint ou calcule les jalons du projet sur plusieurs jours : au jour 88, il aura parcouru 20 000 kilomètres, au jour 94, il atteindra la barre des 4 000 km dans les marathons, etc.
Dans une certaine mesure, le corps de Deichmann a également vécu les 456 kilomètres de natation, 21 600 kilomètres de vélo et 5 063 kilomètres de course comme monotones : tous les contrôles de santé effectués après le projet ont montré des valeurs normales. Même vers la fin du défi, son corps a si bien géré l’énorme stress que ses niveaux de CK n’ont pas augmenté. Cette valeur indique quand les muscles squelettiques sont endommagés quelque part dans le corps, comme cela arrive aux athlètes ordinaires après un seul Ironman.
Deux semaines après le défi, Jonas Deichmann nous fait part de son état de santé.
Pour le psychologue du sport Dino Poimann, la curiosité de Deichmann est la raison pour laquelle il ne considère pas la monotonie comme un fardeau majeur. Deichmann ne puise pas sa motivation principalement dans la réalisation du record du monde, comme il l’écrit dans le livre, mais aussi dans la nouveauté du défi et l’excitation agréable face à ce qui est inimaginable pour la plupart d’entre nous.
Deichmann ne veut pas affronter un défi physique encore plus difficile. Il préfère revenir à l’imprévu : le monde offre tout simplement trop de choses passionnantes.
Événement « NZZ Live » : Jonas Deichmann – dans la tête d’un athlète extrême
Le 22 janvier 2025, Jonas Deichmann, athlète extrême et aventurier, sera l’invité de « NZZ Live ». Au cours de la conversation, il donne un aperçu exclusif de sa vie et parle des hauts et des bas, de son dynamisme et de sa motivation, qui lui permettent de rendre possible l’impossible. Billets sur nzz.ch/live
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