Comment le statut socioéconomique influe sur l’AVC chez les Canadiennes

Comment le statut socioéconomique influe sur l’AVC chez les Canadiennes

En 2019, 32 271 femmes au Canada sont décédées d’une maladie cardiaque ou d’un accident vasculaire cérébral. “C’est la vie d’une femme toutes les 16 minutes.”

Selon une nouvelle étude de la Fondation canadienne des maladies du cœur, il existe des écarts entre les sexes et les sexes en matière de santé cardiaque et cérébrale.

Le Rapport de février 2023 explore les lacunes existantes dans la recherche par rapport à l’AVC et à la santé cardiovasculaire des femmes.

Les résultats montrent que les femmes ont plus de chances de mourir après une crise cardiaque que les hommes.

«Nous ne savons tout simplement pas comment traiter les formes de maladies cardiovasculaires qui sont plus courantes chez les femmes», a déclaré le Dr Husam Abdel-Qadir, titulaire de la chaire Women’s Heart and Brain Health au Toronto’s Women’s College Hospital, dans un communiqué de presse.

Les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux ont coûté la vie à 32 271 femmes au Canada en 2019.

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“C’est la vie d’une femme toutes les 16 minutes”, indique le rapport.

Le risque de maladie cardiovasculaire augmente chez les femmes de statut socio-économique inférieur et les femmes marginalisées. Cela est dû aux contraintes mentales et physiques liées au logement accessible et abordable, à l’éducation, à la garde d’enfants et au bien-être général.

« Le stress lié au fait de vivre sur ou au seuil de la pauvreté a un impact énorme sur la santé des femmes », a déclaré le Dr Inderveer Mahal, un médecin de famille qui travaille avec des femmes dans le Downtown Eastside de Vancouver.

Le traumatisme intergénérationnel est également un facteur.

Le rapport a révélé que les peuples autochtones sont « plus susceptibles d’être à risque ou de vivre actuellement avec une maladie cardiaque et un accident vasculaire cérébral » que les peuples non autochtones au Canada. Le manque de soins de santé accessibles et la discrimination que les peuples autochtones peuvent subir se traduisent souvent par une moindre probabilité qu’ils recherchent des soins, selon le rapport.

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De même, les habitants des zones reculées sont également plus exposés que leurs homologues urbains en raison du manque d’accès aux établissements de santé et du fait de devoir parcourir de longues distances pour obtenir des soins médicaux.

« Pour transformer l’état de santé cardiaque et cérébrale des femmes, il faudra modifier les politiques, les systèmes, les attitudes et les comportements. Il faudra un effort de collaboration massif pour briser les barrières qui créent des inégalités », a déclaré Doug Roth, PDG de la fondation.

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