Comment les caméras thermiques et l’IA des drones aident à mettre à jour le recensement des orangs-outans à Bornéo

MADRID, 20 avril. (Portail/EP) –

Los drones Ils sont devenus un outil de soutien à la gestion et au maintien des écosystèmes naturels et des espèces animales, comme cela se produit lors du dénombrement de la population d’orangs-outans. originaire des forêts tropicales de l’île de Bornéo (Asie).

La Fondation internationale des orangs-outans (OFI) a dénoncé un “crise silencieuse” qui frappe les forêts tropicales de Bornéo, en lien avec population d’orangs-outansqui est de plus en plus menacée par la destruction de son habitat due à l’activité humaine.

Ces animaux, qui sont les mammifères les plus proches parents de l’homme (ils partagent 97 % des gènes), sont confrontés à une situation de plus en plus compliquée, puisque leur Les habitats disparaissent en raison des activités humaines qui favorisent la déforestation et la fragmentation.

Tellement que, Il y a un siècle, Bornéo abritait environ 230 000 orangs-outans. Ce chiffre a diminué au fil du temps jusqu’à atteindre des chiffres compris entre 40 000 et 50 000 orangs-outans à Bornéo en 2004 et environ 7 000 sur l’île de Sumatra (Asie).

Dans ce cadre, afin que les membres de la fondation, en charge de la conservation de l’habitat des orangs-outans et de leurs espèces, puissent évaluer l’efficacité de leurs interventions et activités de protection, ils considèrent Il est essentiel de savoir combien d’orangs-outans existent actuellement, ainsi que leur localisation ou leur statut.

Cependant, comme l’a précisé cette organisation, le Le recensement officiel des orangs-outans est sur le point d’avoir vingt ans, ce qui se traduit par des données obsolètes et des informations erronées qui peuvent également entraver les efforts de protection.

“Les orangs-outans sont là danger critique et nous ne savons même pas combien il en reste. Nous avons besoin d’un recensement précis, pour pouvoir déterminer si le reste de nos activités est efficace ou non”, a déclaré le fondatrice d’OFI, Biruté Mary Galdikas.

Afin d’offrir une solution à ce panorama, le chercheur et éthologue canadien Galdikas et la doctorante Ruth Linsky ont travaillé sur une initiative qui tire parti de la technologie des drones pour mettre à jour les recensements des orangs-outans.

Comme l’explique l’organisation, le méthodes traditionnelles Pour réaliser un recensement de ces animaux, ils consistent à compter manuellement les nids que quittent les orangs-outans lors de leur traversée de la jungle. Autrement dit, les chercheurs doivent Allez dans la jungle et cherchez des signes de nids dans différentes zones.qui peut être utilisé pour extrapoler la population.

Il s’agit cependant d’une tâche complexe car, en plus de devoir fouiller dans l’épaisse forêt de la jungle, le Les orangs-outans construisent un nouveau nid chaque nuit. Il s’agit donc d’un méthode qui demande beaucoup de temps, en plus d’être fastidieuse, imprécise et même dangereuse.

Maintenant, avec le utilisation de drones, le travail de l’organisation pour réaliser le recensement de cette espèce est amélioré à plusieurs niveaux. Ces appareils permettent Les chercheurs détectent et comptent directement les orangs-outans, offrant ainsi une plus grande précision et des résultats plus rapides.

Aussi, cette méthode réduit le coût du processus et implique un impact environnemental moindreen plus de des conditions plus sûres pour les chercheurs, qui ne doivent plus entrer dans la jungle de la même manière.

En fait, cette technologie permet aux chercheurs de mettre à jour le recensement des orangs-outans “du haut de la dense canopée des forêts tropicales de l’île de Bornéo”. surveiller les orangs-outans pratiquement depuis le même endroit et profiter des capacités de mobilité les plus avancées offertes par les drones.

Concrètement, les chercheurs de l’OFI utilisent des drones thermiques, comme c’est le cas du dron DJI Matrice 30T, équipé avec capacités Imagerie thermique avancée, technologie de zoom et fonctionnalités intelligentes.

TECHNOLOGIE DE DRONE DJI MATRICE 30T

Le drone DJI Matrice 30T dispose d’un caméra thermique qui permet aux chercheurs de détecter et de visualiser les formes thermiques des orangs-outansmême dans des environnements difficiles avec une densité végétale et une couverture végétale élevées.

La technologie de zoom intégrée améliore la capacité du drone à se concentrer sur des zones spécifiques susceptibles de présenter un intérêt. De cette manière, il est possible de réaliser un examen plus détaillé et précis de la zone, en évitant de perdre des informations précieuses.

Ce drone a également Fonctionnalités basées sur l’IA, avec lequel il est capable de analyser les données thermiques et mieux distinguer les orangs-outans de leur environnementfacilitant un décompte efficace et précis des spécimens.

Avec tout cela, l’organisation a souligné que, grâce à toutes ces technologies, non seulement le processus de comptage est accéléré, mais il offre également aux chercheurs « un connaissance complète des populations d’orangs-outans, contribuant à des stratégies de conservation plus éclairées.

SAUVER LES AUTRES ESPÈCES MENACÉES

En plus de contribuer à la mise à jour du recensement des orangs-outans, l’OFI a annoncé que ce projet peut aider à sauver d’autres espèces menacées. Plus précisément, servir de modèle pour des solutions de comptage efficaces.

“La “L’utilisation de drones montre le pouvoir de la technologie et de l’innovation pour protéger les habitants les plus vulnérables de la planète”, a souligné l’organisation, tout en réitérant qu’ils sont devenus un outil de “inestimable” pour la recherche sur la faunecar ils fournissent des données précises pour « éclairer les politiques de conservation et sensibiliser le public ».

Ainsi, ce projet jette les bases d’un recensement de la faune « plus efficace et plus précis », à commencer par les orangs-outans de l’île de Bornéo. “L’impact potentiel est profond, offrant l’espoir de la survie des espèces menacées et souligne le rôle crucial que joue l’innovation dans les efforts de conservation“, a conclu l’OFI.